Dans la revue de presse du mercredi 4 octobre, nous aborderons : les spéculations sur une dissolution, le renforcement de la surveillance maritime, ainsi que la question de la double nationalité.
Élections anticipées
Des spéculations circulent parmi les législateurs selon lesquelles le Premier ministre Fumio Kishida pourrait convoquer des élections anticipées dans un proche avenir pour regagner sa position politique, alors que deux ans se sont écoulés depuis qu’il est entré en fonction en octobre 2021. Les partis de la coalition au pouvoir et l’opposition craignent que Kishida ne dissolve la Chambre des représentants pour des élections générales pendant la session parlementaire extraordinaire prévue le 20 octobre, bien qu’il ait nié à plusieurs reprises cette possibilité. La décision de Kishida dépendra en partie des résultats de deux élections partielles nationales à venir ce mois-ci, qui pourraient influencer sa stratégie politique en vue de sa réélection à la tête du Parti Libéral-Démocrate.
Surveillance maritime
Le Japon envisage de renforcer sa surveillance maritime en partageant des données publiques et privées pour faire face à la pression croissante de la Chine dans la région. Cette amélioration des capacités de « connaissance du domaine maritime » vise à visualiser l’état de la mer de manière intégrée et pourrait aussi être utilisée pour prédire les catastrophes et développer les ressources marines. Cette initiative sera intégrée à la stratégie de développement maritime du Japon pour les cinq prochaines années. Les autorités prévoient également de renforcer la coopération entre les forces d’autodéfense, la garde côtière et le secteur privé pour répondre efficacement aux incidents tels que les intrusions de navires étrangers et les catastrophes naturelles.
Rejet de l’appel
La Cour suprême du Japon a rejeté l’appel d’un groupe de citoyens japonais résidant en Europe, confirmant l’interdiction de la double nationalité. Les huit plaignants avaient plaidé que cette interdiction violait la Constitution japonaise en limitant leur liberté de poursuivre le bonheur et l’égalité devant la loi. Ils souhaitaient maintenir leur citoyenneté japonaise tout en obtenant une nationalité étrangère pour faciliter leur vie dans ces pays. Cependant, les tribunaux avaient déjà rejeté leur demande en 2021, craignant que la double nationalité ne crée des conflits entre les droits et les obligations des citoyens, notamment en matière fiscale et de protection diplomatique à l’étranger. La Cour d’appel de Tôkyô avait également confirmé ce rejet en février de la même année.