Dans la revue de presse du mercredi 30 octobre, nous aborderons : l’ONU souhaite réduire les inégalité au Japon, la semaine de quatre jours à Miyagi, ainsi que la possible reconnaissance du mariage homosexuel.
Pas encore d’impératrice
Le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a recommandé au Japon de réviser sa loi impériale pour garantir l’égalité des sexes dans la succession au trône. Il appelle également à introduire un système optionnel de double nom de famille pour les couples mariés. Bien que le gouvernement japonais ait protesté, invoquant l’importance historique et traditionnelle de l’actuel système impérial et une opinion publique divisée sur la question des noms de famille, le comité juge ces lois discriminatoires et contraires à la Convention. Le Japon avait déjà rejeté des propositions similaires lors des examens de 2003, 2009 et 2016.
Mode de travail flexible
Le gouverneur de Miyagi, Yoshihiro Murai, prévoit de proposer une semaine de travail de quatre jours pour tous les employés départementaux d’ici 2026, une première dans la région de Tôhoku. Ce programme vise à réduire le taux de renouvellement et à attirer plus de candidats. Actuellement réservé aux personnes ayant des obligations familiales, ce dispositif sera étendu à tous les employés, avec l’approbation de leur superviseur. Miyagi envisage aussi des mesures de réembauche, des facilités pour le télétravail et des augmentations de salaires pour les jeunes. D’autres départements, comme Ibaraki et Chiba, adoptent des initiatives similaires pour encourager des modes de travail flexibles.
Marche vers la légalisation
La Haute Cour de Tôkyô a jugé que le manque de reconnaissance légale du mariage homosexuel au Japon viole le droit à l’égalité inscrit dans la Constitution, qualifiant l’interdiction de discriminatoire. Elle a cependant rejeté la demande de dommages et intérêts des plaignants, faute de décision de la Cour suprême. La cour a souligné que les lois actuelles ne sont pas fondées sur des motifs raisonnables et que l’égalité des couples homosexuels devrait être reconnue. Ce jugement reflète une tendance croissante de soutien légal aux droits LGBT au Japon, seul pays du G7 n’ayant pas encore légalisé le mariage homosexuel.