La Fondation France – Japon de l’EHESS vous invite à la table ronde « Le Japon est-il un pays d’immigration? », organisée à l’occasion de la parution du numéro spécial de la revue « Hommes et migrations », ce mardi 12 novembre 2013 à l’EHESS (Paris).

lejapon-pays-d-immigrationAvec la  participation d’Hélène Le Bail (Maison Franco-Japonaise), Nancy Green (EHESS), Abdelhafid Hammouche (Université Lille 1), contre-point : Hadrien Dubucs (Université Paris Sorbonne) et modérateur : Sébastien Lechevalier (FFJ).

  • Date : mardi 12 novembre 2013 à 19h
  • Lieu : salle 8, EHESS,105 bd Raspail Paris 6ème
  • La conférence aura lieu en français.
  • Entrée libre mais inscription obligatoire auprès de Kae AMO à [email protected].

Thème :

Le Japon est loin d’avoir une image de pays d’immigration. L’impact de plus de deux siècles de fermeture et le mythe d’un peuple japonais ethniquement homogène continuent de dominer les discours identitaires et politiques. Avec moins de 2% de migrants dans l’ensemble de la population, l’immigration pourrait être considérée comme un enjeu marginal. Pourtant depuis les années 1980, la société japonaise n’échappe pas aux débats polémiques sur l’ouverture ou non des frontières et sur l’identité nationale. Ce dossier analyse cette situation émergente en soulignant la forte augmentation du nombre de résidents étrangers depuis 20 ans, qui affecte surtout les grandes métropoles industrielles entre Tôkyô et Ôsaka.

Plus d’informations :

  • Fondation France-Japon de l’EHESS
  • 105 bd Raspail 75006 Paris FRANCE
  • Courriel : [email protected]
  • Site internet : http://ffj.ehess.fr/
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9 Commentaires

      • Facile et pas facile en meme temps je dirais ^_^ c’est tres facile si on repond a toutes les exigences requises, beaucoup moins facile si il faut commencer a « negocier » car on a pas tel ou tel document..

        maintenant du point du vue « vie au Japon » ca dependra des personnes.. certaine s adapteront facilement, d’autre auront beaucoup de mal a s y faire..

        J ai personnellement beaucoup de mal a me re-adapter quand je quitte le Japon pour les vacances.. je suis toujorus content de revenir au Japon.. Je crois que le Japon est le pire pays ou immigrer si on ne veut pas y rester toutes sa vie, car la re-adaptation au reste du monde une fois qu on quitte le Japon est tres dure!!

      • Pour moi les questions administratives et légales n’ont posé aucun problème, il m’a suffit d’avoir tous les documents et de faire les démarches dans le temps demandé. Les services japonais sont coopératifs et compétents, le « spouse visa  » de 3 ans est arrivé dans les délais annoncés. ( mariage en France puis déménagement au Japon, casier judiciaire vierge). Au bout de 5 ans demande d’un visa permanent accordé sans problème. Que ce soit à l’immigration, à la marie de mon arrondissement ou à la police lors du renouvellement du permis auto je n’ai rencontré aucun problème.
        Il m’est arrivé quelques fois de me faire contrôler par la police tard le soir en rentrant du travail ( j’habite un quartier où les occidentaux ne sont pas nombreux ), ma carte d’étranger étant à jour cela n’a pris qu’une ou deux minutes.

        Quant à la facilité ou la difficulté de s’adapter dans un autre pays, cela depend de chacun, on peut ne pas s’adapter dans une autre régions de son propre pays.

        En ce qui concerne le japon comme  » terre d’immigration » il faut faire la part entre l’idéologie (à la mode en France) et les réalité du Japon.
        Le Japon n’a jamais été un carrefour migratoire mais un « bout du monde » au territoire ingrat et surpeuplé ( beaucoup de montagnes, peu de plaines et de terres cultivables avec 2 à 3 mégapoles au très fort pouvoir d’attraction autant économique que politique).

  1. Mais de par le vieillissement et la baisse de sa population, le Japon va devoir faire appel à l’immigration. C’est néanmoins une immigration choisie comme on peut le voir dans le domaine de l’aide aux personnes avec le recrutement et la formation d’infirmières venues d’Asie du sud-est, notamment des Philippines.

    • Ce n’est pas sûr que le Japon choisisse de faire appel à l’immigration, surtout de la même façon que celle que l’on connait en Europe. Le Japon à sans aucun doute besoin de main d’oeuvre bon marchée et de compétences qu’il ne trouve pas localement. Les infirmières philippines viennent en majorité seule il me semble, sans leur mari et enfants.

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