Le gouvernement japonais à vivement réagi à l’annonce des exercices de tir qui devraient être effectués demain par la marine sud-coréenne, en raison de la zone délimitée, qui déborde sur les eaux territoriales japonaises.
D’après les gardes-côtes japonais, la Corée du Sud a annoncé il y a huit jours qu’elle effectuerait des manœuvres militaires ce 20 juin au large de ses côtes. Cependant, la zone délimitée pour ces exercices, un rectangle d’environ 150 kilomètres sur 55, situé au sud-ouest des îles japonaises de Takeshima, déborde sur les eaux territoriales nippones dans sa partie nord.
Les gardes-côtes ont donc lancé une alerte et appellent à ne pas s’approcher de la zone de manœuvre. Toujours selon eux, il n’y a pas de précédent récent au cours duquel les opérations de la marine sud-coréenne se seraient étendues jusqu’à être si proches de Takeshima.
La marine sud-coréenne, qui a d’une part indiqué que ces exercices faisaient partie de leurs manœuvres habituelles, a confirmé que des opérations étaient bien prévues ce 20 juin, dans une zone de haute mer située à plus de douze milles marins de Takeshima.
La réponse du Japon ne s’est pas faite attendre, puisque le Secrétaire Général du Cabinet, Yoshihide Suga, s’est aujourd’hui exprimé à ce sujet au cours d’une conférence de presse. Bien que les manœuvres constituent une atteinte à la souveraineté territoriale pour le Japon, il a clairement fait savoir qu’il privilégiait la voie diplomatique et a fermement exigé de la part du gouvernement sud-coréen que ces manœuvres soient annulés.
Rappelons tout de même que les îles Takeshima, rattachées à la préfecture japonaise de Shimane, sont également revendiquées par la Corée du Sud, et que le contentieux dont elles font l’objet n’a toujours pas été réglé.
« … situé au sud-ouest des îles japonaises de Takeshima… » Afin d’éviter de prendre parti (comme le font les médias japonais et coréens), il serait judicieux de nommer ces îles les « rochers Liancourt » en français.
Pour être plus complet, en dépassant la traduction, il conviendrait par ailleurs de préciser l’objectif de ces manœuvres, évoqué par la marine sud-coréenne mais ignoré dans les deux sources citées : il s’agissait d’effectuer un exercice de tirs dans le cadre de la lutte contre les sous-marins nord-coréens.
😉
Et alors ? Ils sont obligés d’aller chez les Japonais pour faire leur exercices ? Ils n’ont pas assez d’océan chez eux ?
Merci pour cette remarque effectivement très pertinente, dont nous tiendrons compte. Il est vrai que changer la dénomination des îles aurait rendu l’article plus neutre.
C’est vrai, on peut utiliser le nom français quand il existe comme pour les Malouines
Le problème est que toutes ces îles, faisant l’objet d’un conflit territorial, sont tantôt désignées par leur nom japonais tantôt par leur nom chinois ou coréens (selon le cas) ce qui ne facilite pas leur identification. Et j’ai peur qu’en rajoutant le nom français, si il existe, on ne s’embrouille un peu plus!
Le Japon n’a plus vraiment la puissance militaire pour s’opposer au Pays du Matin Calme et à l’Empire du Milieu…