Dans la revue de presse de ce jeudi 3 septembre, nous aborderons : les commémorations du 75e anniversaire de la capitulation qui amènent des tensions, les températures records au mois de septembre, et enfin l’enseigne du poisson fugu d’Ôsaka définitivement retirée.
Les tensions sont encore vives
Aujourd’hui, jour de commémoration du 75ème anniversaire de la défaite du Japon, le Président Xi Jinping, le Premier ministre Li Keqiang et de hauts dirigeants du parti communiste se sont rendus au Musée de la guerre et de la résistance à Pékin. La cérémonie a été diffusée pendant 90 min sur la chaîne officielle d’État et n’a pas critiqué directement le Japon. Côté Russie, l’ancien Premier ministre et actuel Directeur adjoint du conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a appuyé le fait que son pays refusera de négocier la détention des îles au Nord du Japon. Il a cité la nouvelle Constitution qui interdit la cession de territoire et tout débat se rapportant à la question, sauf cas particulier, comme la délimitation des frontières. Tôkyô et Moscou n’ont pas encore signé de traité de paix après la fin de la guerre, laissant de côté la résolution de la question territoriale.
Températures record en septembre
Ce jeudi, la ville de Sanjo, dans le département de Niigata au nord du Japon, a battu un record national historique en matière de chaleur. Le mercure a grimpé à 40 degrés, une première pour un mois de septembre. Ces chaleurs importantes sur les côtes nippones seraient dues au passage de l’imposant typhon Maysak, qui a traversé le pays en début de semaine. Il aurait créé un phénomène nommé « vents foehn » apportant un air particulièrement chaud.
Adieux au poisson fugu d’Ôsaka
Le célèbre poisson fugu d’Ôsaka, enseigne et symbole de la branche de Shinsekai du restaurant Zuboraya, a été retiré définitivement aujourd’hui. Il est prévu que le restaurant ferme officiellement en septembre. L’établissement renommé et symbolique a subi d’énormes pertes financières à cause de la pandémie, l’obligeant à arrêter son activité. La lanterne posait déjà problème à la ville, les réglementations concernant les enseignes n’étant pas respectées.