Dans la revue de presse du lundi 5 mars, nous allons aborder : l’allègement des tests sur le riz de Fukushima, la parité parlementaire peu respectée, un passeport permettant l’entrée dans 180 pays, et le retour au Japon d’un Monet disparu.
Allègement des tests de radioactivié sur le riz de Fukushima d’ici 2020
Le Japon prévoit d’alléger les contrôles sur le riz provenant de la région de Fukushima à l’horizon 2020. Depuis la catastrophe nucléaire de mars 2011, tout le riz produit dans le département a fait l’objet de tests. Ceux-ci seront poursuivis dans les douze municipalités qui avaient reçu l’ordre d’évacuation suite à la fusion du réacteur du site nucléaire n°1. Les régions plus éloignées de la centrale ne subiront plus que des tests occasionnels si aucune radiation excessive n’est détectée dans les cinq prochaines années, selon le gouverneur Masao Uchibori.
Parité parlementaire : le Japon à la traîne
Le Japon se classe dernier parmi les pays industrialisés dans une enquête sur la parité au Parlement. L’enquête de l’union interparlementaire se base sur la représentation féminine des parlements de 193 pays au 1er janvier 2018. Le Japon se classe 158e mondial avec seulement 10,1% de femmes siégeant à la Chambre basse. Un progrès de 5 points par rapport à l’année précédente. En tête du classement arrive le Rwanda avec 61,3 % de femmes au Parlement, suivie par la Bolivie, 53,1 %. En France, les femmes détiennent aujourd’hui 38,6 % des sièges de l’Assemblée nationale.
Le meilleur passeport du monde
Le passeport japonais est le plus puissant du monde, à égalité avec Singapour. Selon le classement du Henley Passport Index Ranking 2018, le Japon et Singapour ont détrôné le passeport Allemand, en tête du classement depuis cinq ans. Les passeports japonais et singapouriens permettent à présent des séjours touristiques sans visa à destination de 180 pays à travers le Monde. Un changement qui s’explique entre autres par l’ouverture de l’Ouzbekistan aux touristes asiatiques et du Moyen Orient.
Retour au Japon du Monet disparu
Une oeuvre du maître impressionniste Claude Monet, qui avait appartenu à un collectionneur japonais, est de retour à Tôkyô. La peinture, très endommagée, avait été perdue pendant plusieurs décennies, depuis la seconde guerre mondiale. Il s’agit d’une peinture à l’huile, une étude datée de 1916 pour la célèbre série des Nymphéas de 2 mètres de long sur 4,2 mètres de haut. Elle a été retrouvée au musée du Louvre en 2016, mais la découverte n’avait pas été rendue publique jusqu’à présent.