Un super-calculateur japonais, développé par le groupe informatique Fujitsu et un institut de recherche nippon, a été classé premier mondial en termes de performances, pour la première fois depuis 2004, se sont félicités lundi ses concepteurs.

Le super-ordinateur nippon « K » a pris la première place dans le 37ème classement mondial TOP500 annoncé à la Conférence Internationale sur les super-calculateurs (ISC’11) qui se déroule à Hambourg, en Allemagne.

Le système informatique K, actuellement en phase de configuration, totalise 68 544 processeurs.

Il s’agit d’un super-ordinateur « entièremet fabriqué au Japon, de la recherche au développement des processeurs, en passant par la conception du système et sa fabrication », ont insisté ses créateurs.

Cet ensemble, encore inachevé, affiche déjà une performance de calcul de 8,162 petaflops (8,162 millions de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde), se plaçant ainsi au premier rang.

C’est la première fois depuis Juin 2004 qu’un supercalculateur japonais est premier au TOP500, ont souligné leurs créateurs.

Cet exploit « résulte de l’intégration dans le super-calculateur K d’un nombre massif de processeurs, des méthodes d’interconnectivité qui les unit et du logiciel capable de faire ressortir les meilleures performances du matériel », ont insisté Fujitsu et l’institut Riken.

Le super-calculateur K doit être exploité conjointement par ses co-développeurs à partir de novembre 2012, date à laquelle il est censé atteindre une capacité de calcul de 10 petaflops.

Les tests au stade de sa configuration actuelle ont été effectués avec le programme dédié Linpack.

K sera utilisé dans une variété de domaines des sciences informatiques (recherche climatique, météorologie, prévention des catastrophes ou encore médecine).

« Je suis ravi que nous ayons pu atteindre ce résultat, rendu possible grâce aux efforts considérables de tous les intervenants, malgré l’impact du séisme du 11 mars au nord-est du Japon », a déclaré Michiyoshi Mazuka, président de Fujitsu.

« Un tel système de calcul aurait été presque impossible à construire en utilisant des technologies conventionnelles, du fait du niveau incroyable de fiabilité requis », a-t-il ajouté.

Le classement TOP500 , créé en 1993, est mis à jour deux fois par an, en juin et novembre.

TOKYO —Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés. article original AFP

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