Dans la revue de presse du mardi 5 mars, nous aborderons : la visite d’État de Kishida, plus de transparence à l’immigration, et enfin le besoin de travailleurs étrangers.
Kishida aux États-Unis
Le Premier ministre Fumio Kishida s’adressera à l’occasion d’une session conjointe du Congrès américain le 11 avril prochain, lors de sa visite officielle à Washington, marquant un engagement pour la paix et la prospérité entre les nations. Cette visite d’État, la première d’un dirigeant japonais depuis neuf ans, inclura des discussions avec le président Joe Biden et un dîner. Kishida soulignera le renforcement de l’alliance avec les États-Unis face aux actions de la Chine et au développement d’armes par la Corée du Nord, promouvant une coopération bilatérale et multilatérale en matière de sécurité économique, d’espace et de technologies émergentes.
Dépassement de visa
L’Agence des Services d’Immigration du Japon a annoncé des améliorations de la transparence des politiques sur la permission spéciale de résidence pour les personnes ayant dépassé la durée de leur visa. Ces directives permettront aux étrangers en situation irrégulière d’évaluer leur éligibilité pour cette permission, en tenant compte de facteurs positifs tels que la protection des intérêts des enfants, le soutien d’employeurs futurs, des risques médicaux, ou le statut d’apatride, tout en considérant les facteurs négatifs comme l’entrée illégale ou l’emploi illégal. Un amendement législatif permettra également de postuler pour cette permission pendant le processus de déportation dès juin.
Pénurie de main d’oeuvre
Le Japon prévoit d’accepter jusqu’à 820 000 travailleurs étrangers qualifiés spécifiés sur une période de cinq ans, à partir de l’exercice fiscal 2024? C’est plus du double du nombre prévu lors de l’introduction de ce visa de compétence spécifique en 2019, pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre. Les travailleurs de la catégorie 1 peuvent rester cinq ans, tandis que ceux de la catégorie 2 peuvent emmener leur famille et travailler indéfiniment, avec la possibilité de résidence permanente. Les industries du transport, du chemin de fer, de la foresterie et de la transformation du bois pourraient également être ajoutées au système.