L’Agence pour les affaires culturelles a fait savoir son intention de mettre en place un nouveau système de promotion du patrimoine culturel japonais à partir de l’année prochaine.
Cette mesure, qui s’inscrit dans la stratégie de croissance poursuivie par le gouvernement, a plusieurs objectifs, comme l’a indiqué le ministre de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, Hakubun Shimomura.
La gestion du patrimoine culturel au Japon, jusqu’à présent centrée sur la conservation des biens, pourrait tout aussi bien s’orienter vers la mise en avant des lieux d’attraits pour les touristes étrangers. C’est précisément pour agir dans ce sens que le ministre a insisté sur le besoin de changer de politique dans ce domaine.
Concrètement, le « patrimoine japonais » – c’est le nom du système qui sera mis en place l’an prochain – s’inspire du patrimoine mondial établi par l’UNESCO, à ceci près que les critères d’éligibilité seront assouplis.
En plus de développer le tourisme et de dynamiser les régions qui possèdent des points d’intérêt, ce qui est tout de même la principale ambition de cette mesure, il s’agit aussi pour le Japon de pouvoir donner une vision cohérente de son patrimoine.
C’est pourquoi les éléments du patrimoine culturel nippon seront répartis en « groupes de biens culturels », chacun en lien avec une thématique historique. Pourront y figurer non seulement les biens matériels, tels que les châteaux, les temples, et vestiges anciens, mais aussi les biens immatériels, comme les arts traditionnels, qui font la richesse de l’archipel.
Valentin Blot – Sources : NHK, Mainichi Shinbun
Il faut faire attention de ne pas sacrifier cet archipel sur l’autel sacré du tourisme…