Dans la revue de presse de ce mercredi 22 mai, nous aborderons : la première mission officielle menée par l’impératrice Masako, puis l’appel du ministre des Affaires étrangères aux médias étrangers pour un respect du sens d’écriture japonais et enfin les chiffres satisfaisants de l’université de médecine de Tôkyô après une polémique.
1ère intervention publique pour l’impératrice
Ce mercredi, Masako a mené sa première mission officielle en tant qu’impératrice depuis l’intronisation de son mari, l’empereur Naruhito, le 1er mai. Cette mission consistait en un déplacement à la réunion annuelle de la Croix-Rouge japonaise. Elle est ainsi devenue présidente honoraire de l’association, une tradition pour les impératrices, et succède ainsi à Michiko, l’ancienne impératrice. La venue à cette réunion a une saveur particulière pour l’impératrice, alors que l’année dernière, Masako s’était rendue à ce rassemblement annuel de l’association pour la première fois depuis 15 ans. Cette dernière souffre en effet de ce que l’Agence impériale appelle un « trouble d’adaptation » depuis 2003. Elle s’était alors retirée de toute fonction officielle.
Le ministre des Affaires étrangères veut le respect des noms japonais
Tarô Kôno a déclaré hier qu’il avait l’intention de demander aux médias étrangers de respecter le sens d’écriture des noms japonais. En effet, il est d’usage dans le pays d’écrire le nom de famille en premier, puis le prénom. Kôno a également indiqué que le nom du Premier ministre japonais devait donc s’écrire Abe Shinzô, alors les médias occidentaux respectent déjà le sens d’écriture d’autres noms de dirigeants asiatiques tels que Moon Jae-In, le président sud Coréen ou encore le président chinois Xi Jinping. Cependant, il n’est pas tout a fait incorrect d’écrire le prénom avant le nom lors de l’emploi d’une langue étrangère, et cette pratique a commencé dès le début du XXe siècle. Mais le ministre veut profiter du renouveau qu’offre la nouvelle ère Reiwa, et des prochains événements que connaîtra le pays, pour opérer ce changement de manière officielle.
Plus d’égalité pour le concours d’entrée à l’université de médecine de Tôkyô
Les résultats du concours d’entrée à l’université de médecine de Tôkyô sont tombés récemment, accompagnés d’une bonne nouvelle. En effet, cette année, le taux de réussite féminin a atteint des records. 20,2% des femmes ont été admises cette année, contre 19,8% pour les hommes. Une situation dont l’université se félicite, après un scandale survenu l’année dernière. En effet, l’université avait admis avoir manipulé les chiffres d’admission afin de d’admettre plus d’hommes que de femmes. L’université est depuis sur le chemin de la repentance. Dans ce sens, Yukiko Hayashi, est devenue la première femme présidente de l’université. Cependant, l’université semble garder des stigmates de l’affaire, si bien que cette année, le nombre de candidats au concours a chuté de 60%.