La semaine dernière, quatre concessionnaires automobiles ont annoncé au monde entier qu’ils rappelaient des véhicules à cause d’un défaut de fabrication. Le problème viendrait de l’airbag avant droit : en se déclenchant, des petits morceaux de plastique s’envoleraient.
Le gonflement des airbags pourrait dans le pire des cas brûler une partie de l’habitacle et entraîner un incendie, même si aucun accident de ce type ne s’est produit. Seuls deux incidents mineurs ont été recensés. Selon le quotidien USA today « Toyota, Honda et Nissan doivent traquer 3 millions de voitures ». La découverte tardive du même défaut de fabrication sur les voitures de la marque Mazda augmentent le chiffre à presque 3,4 Millions. La faute revient à la compagnie Takata, qui a fabriqué les airbags. Takata a subit de sévères pertes financières, alors que les fabricants automobiles ont réussi à éviter les retraits massifs des actionnaires. Le prix des actions aurait même augmenté en bourse, de 3 à 6% pour certains, malgré la débâcle.
Un porte-parole de Toyota à Tokyo a expliqué que le premier constructeur mondial allait rappeler 1,73 million de véhicules: 320 000 au Japon, 580 000 en Amérique du Nord, 490 000 en Europe dont 44 000 en France, et 340 000 ailleurs dans le monde.
Selon le Japan Times, il y aurait au pays du soleil levant une mauvaise diffusion de l’information, liée à une gêne vis-à-vis des entreprises d’embarrasser leur sponsors, entre autre. En effet, des accidents de ce genre se produisent régulièrement sans que cela ne fasse trop de bruit et le gouvernement rappelle aux fabricants qu’ils doivent redoubler d’effort pour retrouver chaque produit. Par exemple, la compagnie japonaise Panasonic a vendu des chauffe-eaux défectueux et a du informer les consommateurs avant de se confondre en excuses.