Le 11 mars 2015, cela fait 4 ans qu’a eu lieu la grande catastrophe dans l’Ouest du Japon. Suite aux séismes et tsunami, le Japon a connu une perte de 18 071 morts et disparus. Mais cette catastrophe est aussi à l’origine de l’accident nucléaire de Fukushima. 

Les dégâts du Tsunami à Namie, le 12 Avril 2011 (Photo : VOA - S. L. Herman)
Les dégâts du Tsunami à Namie, le 12 Avril 2011 (Photo : VOA – S. L. Herman)

Lors de ce triste anniversaire, de nombreux rassemblements ont au lieu au Japon. Environ 200 personnes se sont rassemblés pour une minute de silence dans l’école primaire d’Okawa à Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi. Dans la préfecture de Iwate, de nombreux rassemblements dans différents quartiers ont été organisés. Dans la préfecture de Fukushima, trente personnes se sont rassemblés devant le seul arbre ayant résisté au tsunami.

Le premier ministre japonais, comme chaque année, a tenu un discours d’hommage et de soutiens aux victimes et à leurs familles. Le gouvernement a même tenu une cérémonie commémorative ainsi qu’une minute de silence au Théâtre National de Tôkyô, avec la présence du couple impérial.

D’autre part, en ce qui concerne l’accident de Fukushima, on peut remarquer une augmentation constante d’eau radioactive. TEPCO espère améliorer la situation en créant un mur de 1,5 km de longueur dans les contrebas des réacteurs sinistrés 1, 2 et 3. Et pour le réacteur 4 endommagé, ils comptent mettre en place des puits pour pomper et traiter les eaux souterraines qui s’infiltrent se mélangent avec de l’eau de refroidissement, pour ensuite les rejeter dans l’océan.

Ils espèrent que ces mesures pourront réduire considérablement la quantité d’eau radioactive qui augmentent encore chaque jour par environs 300 tonnes. Cependant,  le plan pour drainer les eaux contaminées semble assez douteux d’après les experts, car lorsqu’ils rejettent plus de 300 tonnes par jour dans l’océan, cela contamine les poissons aussi. Du coup, Tepco a perdu la confiance des pêcheurs. C’est pourquoi Tepco essaie de trouver des solutions en réduisant le nombre de rejets d’eaux dans l’océan, ou bien en sondant mieux les eaux de pluies dans les réacteurs. Cela reste, pour les scientifiques, des projets difficilement réalisables et risqués.

Sources: Japan Times, Yomiuri Shinbun

 

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