Dans revue de presse du mercredi 20 décembre, nous aborderons : les liens forts avec l’ASEAN, l’exportation de missiles Patriot, ainsi que le nouvel ambassadeur en Chine.
Des liens solides
Le Japon a mis en avant ses liens de sécurité qui l’unissent avec l’ASEAN, lors du sommet marquant le 50e anniversaire de leur amitié. Il a aussi souligné la nécessité d’une approche adaptée aux besoins de chaque pays face à l’ascension de la Chine. En effet, les membres de l’ASEAN ont des besoins de sécurité divers et sont, pour beaucoup, dépendants économiquement de la Chine. Ils demandent ainsi à Tôkyô d’éviter de les forcer à prendre parti dans la rivalité sino-américaine. Le Japon considère l’Asie du Sud-Est comme cruciale en raison de sa proximité avec la mer de Chine méridionale alors que les experts soulignent la nécessité pour le pays de respecter la neutralité de l’ASEAN et d’offrir une coopération adaptée aux besoins individuels.
Retour à l’envoyeur
Le gouvernement envisage d’exporter des missiles sol-air Patriot PAC-3, fabriqués au Japon sous licence d’une entreprise américaine, vers les États-Unis. Le Japon s’apprête ainsi à lever l’interdiction d’exportation d’équipements de défense fabriqués sous licence étrangère en révisant ses directives sur de tels transferts. Cette décision permettrait la première exportation japonaise d’armes complètes. Actuellement, l’Archipel exporte des composants sous licence selon ses lois en vigueur. La nouvelle réglementation permettrait l’exportation de produits finis vers n’importe quel pays en possédant la licence, y compris les États-Unis.
Le négociateur
Le nouvel ambassadeur japonais en Chine, Kenji Kanasugi, a promis de négocier « avec ténacité » pour résoudre le différend sur le rejet d’eau radioactive traitée à Fukushima. Kanasugi, arrivé hier à Pékin, a souligné la nécessité d’une approche constructive basée sur la science malgré les divergences, exprimant l’espoir de prochaines consultations d’experts. En réponse à ces rejets, la Chine a imposé un embargo total sur les importations de produits de la mer japonais, alléguant une contamination nucléaire, qui pèse sur l’économie locale. Kanasugi a également promis de travailler pour la libération rapide de cinq Japonais détenus en Chine pour espionnage présumé.