Dans la revue de presse du jeudi 28 juin, nous allons aborder : les exigences américaines vis-à-vis de l’accord iranien sur le nucléaire, la séquestration d’un fils par son père durant des années, la plainte d’une victime d’une stérilisation forcée, la préférence des jeunes Japonais pour la campagne révélée par une enquête.
Le Japon veut continuer à importer du pétrole de l’Iran malgré l’exigence d’embargo des États-Unis.
Le gouvernement japonais cherche à minimiser l’impact sur le Japon d’une demande des États-Unis à l’égard des pays concernés par l’accord iranien sur le nucléaire. Les États-Unis ont exigé que ces pays imposent un embargo complet sur les importations de pétrole depuis Téhéran. Le gouvernement japonais envisage donc de réduire ses importations de pétrole brut étape par étape. Actuellement en pourparlers avec les États-Unis, le Japon mettra l’accent sur sa coopération passée avec Washington concernant les sanctions contre Téhéran afin de continuer à importer une certaine quantité de pétrole brut depuis l’Iran.
Un homme enferme dans une cage son fils de 42 ans en situation de handicap mental.
À Kobe, Yoshitane Yamasaki, 73 ans, a été condamné pour avoir enfermé son fils en situation de handicap mental et âgé de 42 ans dans une cage de 1 mètre de haut depuis 1992. Dû au délai de prescription, les charges ne sont prises en compte que depuis 2013. Les procureurs ont exigé une peine de 18 mois de prison en reprochant au père de ne pas avoir consulté les institutions publiques, mais l’avocat de la défense a réclamé une peine avec sursis en affirmant que son client n’avait pas reçu le support approprié de la part des services sociaux. Yamasaki a finalement écopé d’une condamnation de 18 mois de prison avec 3 ans de sursis.
Avortement et stérilisation forcés
Dans les années 80 au Japon, une politique de stérilisation pour les personnes atteintes de maladies mentales et motrices était en rigueur. Elle a été levée en 1996, et depuis de nombreuses victimes se manifestent, clamant une violation des Droits de l’Homme. Une nouvelle plainte a été déposée à ce jour. La plaignante, atteinte d’une déficience intellectuelle, a subi un avortement fortement encouragé par son entourage. Son époux avait signé un document pour consentir l’intervention, sans s’apercevoir qu’il autorisait également la stérilisation de son épouse. Le couple, de 81 et 75 ans n’a jamais pu avoir d’enfant et réclame 11 millions de yen de compensation chacun, soit environ 86 000 euros.
Un exode urbain au Japon
Alors que nombreux sont ceux qui rêvent de s’installer dans les grandes villes japonaises, une tendance contraire semble se dessiner. Selon une enquête menée par le Ministère de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et des Transports sur 5 000 personnes, 23% des participants dans la vingtaine ont indiqué leur envie de migrer vers la campagne. Ce taux serait sûrement dû au fait que le quotidien dans les grandes villes soit plus stressant et mène ironiquement à une forme d’isolation. Les jeunes menant une vie active en milieu urbain auraient moins de temps pour créer des liens et seraient tentés par la convivialité du milieu rural.