Suite au sommet de l’Association des Nations d’Asie de Sud-Est à Brunei le 29 et 30 juin, le Japon et la Corée du Sud ont convenu de coopérer afin de développer des relations bilatérales plus saines.
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida (© US Department of State)Les relations entre les deux pays sont tendues à cause de nombreux facteurs. L’un des principal est la perception historique du Japon avec notamment des déclarations de Shinzo Abe discutant le terme « agression » ou ceux de Toru Hashimoto sur les femmes de réconfort.
Autre point de tension entre le Japon et la Corée, les îles de Dokdo (Takeshima en japonais) que possède cette dernière mais que Tôkyô revendique.
Ce sommet a donné l’occasion aux ministres des Affaires étrangères, Kishida et Yun, de se rencontrer pour la première fois depuis 9 mois.
Kishida a expliqué que le Japon, dans le passé, avait causé d’énormes dommages et beaucoup de souffrance dans de nombreux pays, notamment dans les pays asiatiques. Et que les gouvernements japonais successifs, y compris le cabinet d’Abe, ont reconnu ces faits historiques et ont exprimé de profonds remords et formulé de sincères excuses.
Il a également annoncé à l’intention de son homologue coréen qu’il est important pour le Japon de gagner la confiance et la compréhension de la Corée du Sud afin de faire progresser les relations bilatérales qui sont « très importantes ».
« Je crois que cette rencontre a été le début de la construction d’une relation nippo-coréenne multicouche et orientée vers l’avenir ».
Pierre-Etienne De Lazzer – source : The Japan Times