Dans la revue de presse du jeudi 9 septembre, nous aborderons : les suites d’une affaire de corruption, l’accord entre les partis d’opposition et le développement des sports urbains.
Affaire judiciaire
Tsukasa Akimoto, député reconnu coupable d’avoir reçu des pots-de-vin liés au projet de casinos du gouvernement, a déclaré qu’il avait été condamné à tort, et que sa peine de prison, reçue plus tôt cette semaine, était inacceptable. « L’affaire est une fausse accusation inventée par les procureurs. La décision est totalement inacceptable », a-t-il déclaré. Akimoto, qui a quitté le Parti Libéral-Démocrate après son arrestation en décembre 2019, a toutefois l’intention de se présenter aux prochaines élections à la Chambre basse qui se tiendront en novembre.
Opposition désunies
Un accord politique entre quatre partis d’opposition a fait l’objet de critiques, non seulement de la part de la majorité , mais aussi de certains membres de l’opposition elle-même. L’accord, en vue des prochaines élections à la Chambre des représentants, appelle à l’abolition partielle des lois relatives à la sécurité, à l’extension des mesures de sécurité sociale et à la réduction du taux de la taxe à la consommation. Cependant, pour certains membres du Parti Démocrate Constitutionnel du Japon, pourtant signataire du pacte, un nombre importants de mesures énumérées semblent irréalisables.
Sports urbains
L’Agence japonaise des sports a décidé de créer des centres d’entraînement nationaux pour les sports dits urbains : skateboard, escalade sportive, surf et BMX freestyle. Ces sports ont rejoint les sports olympiques à l’occasion des JO de Tôkyô et feront également partie des Jeux olympiques de Paris 2024. Ils ont notamment attiré l’attention en raison des bons résultats des athlètes japonais.