Dans la revue de presse de ce mardi 24 novembre, nous aborderons : les trop nombreuses violences sexuelles non déclarées, les soupçons sur des financements illégaux pour Abe, et enfin le Japon et la Chine qui s’émancipent de la quarantaine.
Agressions sexuelles
Une enquête sur les victimes de violences sexuelles, publiée le 20 novembre, a montré que moins de 30% des victimes ont signalé ces faits à la police ou à des groupes de soutien. Beaucoup ont même du mal à reconnaître les actes abusifs comme des violences sexuelles. Les résultats de l’enquête menée en ligne par l’organisation Spring devraient être soumis à un groupe d’experts du ministère de la Justice, qui poursuit actuellement le débat sur les révisions du Code pénal pour rendre les rapports sexuels non consentis punissables.
Financements illégaux
Le bureau de l’ancien Premier ministre japonais Shinzô Abe est soupçonné d’avoir dépensé environ 8 millions de yens (65 000 euros) pour des dîners organisés pour des soutiens du parti au pouvoir. Il peut s’agir ici d’une possible violation de la loi sur le contrôle des fonds politiques. Chaque dîner a été organisé la veille d’une fête d’admiration des cerisiers en fleurs, financée par l’État, elle-même au coeur d’une controverse similaire.
Reprise des échanges
Le Japon et la Chine ont convenu de commencer à autoriser, avant la fin du mois, les voyages d’affaires sans observer une période de quarantaine de 14 jours. Cet assouplissement majeur des restrictions de voyage liées au coronavirus vise à aider les économies des deux pays. Lors d’une rencontre à Tôkyô, le ministre des Affaires étrangères Toshimitsu Motegi et son homologue chinois Wang Yi ont également abordé le problème des Senkaku.