Dans la revue de presse de ce mercredi 4 septembre, nous aborderons : l’envoi de fonctionnaires à Fukushima pour relancer l’agriculture, puis la demande du Japon d’augmenter le quota de pêche du thon rouge, et enfin l’appel de Séoul à ne pas utiliser le drapeau impérial aux JO.
Agriculture en voie de redynamisation
À cause de la catastrophe nucléaire de Fukushima, l’agriculture avait été arrêtée sur 17 298 hectares de terre dans les 12 municipalités concernées. Elle avait repris fin mars 2018, mais seulement sur un quart de la surface. Ainsi le ministère de l’Agriculture a déclaré qu’il enverra des fonctionnaires dans les 12 municipalités pour aider les agriculteurs à reprendre la production agricole. Les fonctionnaires créeront des équipes avec des coopératives agricoles locales et des agents du gouvernement départemental.
Divergence d’avis sur le thon
Le Japon a de nouveau procédé à une demande d’augmentation du quota de pêche pour le thon rouge du Pacifique auprès d’une commission internationale des pêches. Sa demande avait été rejetée l’an dernier, mais il considère cette année que les stocks de poissons, largement utilisés pour les sushi et les sashimi, sont suffisamment reconstitués, et demande une augmentation de 20% du quota. L’an dernier les États-Unis et les Îles Cook s’y étaient opposés, considérant eux que les stocks n’étaient pas suffisants.
Un symbole controversé
« Le Japon doit bien savoir que le drapeau impérial est perçu […] comme le symbole de son militarisme et de son impérialisme », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Corée du Sud. Ainsi Séoul appelle le Japon à ne pas utiliser le drapeau impérial japonais lors des jeux olympiques de 2020. Mais, d’après l’agence presse sud-coréenne, peu importe la décision de Tôkyô, cela n’empêchera pas les spectateurs d’arborer ce symbole sur des vêtements, puisqu’il est un motif fréquemment utilisé au Japon.