Dans la revue de presse du lundi 12 février, nous aborderons : l’aide pour la reconstruction de l’Ukraine, la visite de la ministre des Affaires étrangères aux Samoa, ainsi que les difficultés pour organiser une réunion trilatérale.
Reconstruction de l’Ukraine
Le Japon s’engage à fournir 15,8 milliards de yens (98,3 millions d’euros) pour soutenir la reconstruction de l’Ukraine dans sept domaines différents : infrastructure, déminage, expansion agricole, biotechnologie, technologie de l’information et l’amélioration de la gouvernance. Ainsi, cet argent devrait permettre d’acheter des équipements de déminage, des ponts temporaires, etc. Les gouvernements des deux pays prévoient de signer plus de dix mémorandums de coopération lors de la Conférence Japon-Ukraine pour la promotion de la reconstruction économique, le 19 février à Tôkyô.
Visite aux Samoa
Le Japon a promis une aide de 2,4 milliards de yens (15 millions d’euros) aux Samoa pour améliorer les installations de l’Université nationale, lors d’une rencontre à Apia entre la ministre des Affaires étrangères, Yôko Kamikawa, et la Première ministre samoane, Fiame Naomi Mata’afa. Cette initiative vise à renforcer les relations bilatérales, notamment face à l’influence croissante de la Chine dans le Pacifique Sud. Les discussions ont également porté sur le sommet des dirigeants des îles du Pacifique prévu en juillet à Tôkyô, le changement climatique et la gestion des eaux usées traitées de Fukushima.
Réunion difficile
Le Japon, la Chine et la Corée du Sud rencontrent des difficultés à planifier leur premier sommet trilatéral depuis décembre 2019, malgré un accord entre leurs ministres des Affaires étrangères en novembre pour une réunion rapide. Les tensions entre le Japon et la Chine, notamment concernant le rejet d’eau traitée de Fukushima, ainsi qu’entre le Japon et la Corée du Sud, ont contribué à cette impasse. La Chine est également préoccupée par la collaboration sécuritaire entre le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis. Un sommet en 2024 reste incertain.