Dans la revue de presse du mercredi 1er mars, nous aborderons : les promesses pour les citoyens enlevés, le chaud et le froid sur le mariage homosexuel ainsi que la découverte sur le nombre d’îles japonaises.
Promesse aux familles
Le Premier ministre Fumio Kishida a promis que son gouvernement allait prendre toutes les mesures possibles pour permettre le retour de tous les citoyens enlevés par la Corée du Nord dans les années 1970 et 1980. Il a fait cette promesse devant des membres des familles des victimes avec qui il avait une réunion aujourd’hui. Parmi les mesures envisagées, on retrouve l’octroi d’une aide humanitaire à Pyongyang, dans les limites des sanctions imposées par la communauté internationale, ce à quoi les familles ne seraient pas opposées. Après le retour de cinq personnes en 2002, elles seraient encore 12 en Corée du Nord.
Un pas en arrière
Le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré hier, lors d’une réponse à un député d’opposition, que l’interdiction du mariage homosexuel au Japon n’était pas discriminatoire. Il insiste en effet sur le fait que la liberté constitutionnelle du mariage n’envisage que les unions hétérosexuelles. Son commentaire a déclenché les critiques de la communauté LGBTQ alors que Kishida s’efforçait d’arrondir les angles après la sortie homophobe d’un de ses collaborateurs le mois dernier. Le Premier ministre a réitéré sa position aujourd’hui et a nié avoir des préjugés sur ces communautés.
Un nombre plus que doublé
L’Agence de cartographie japonaise a effectué un recomptage des îles de l’Archipel en utilisant les dernières données cartographiques, une première en 36 ans. En 1987, les garde-côtes en avaient annoncé 6 852. La nouvelle étude a, quant à elle, dénombré 14 125 îles, soit plus du double de l’étude précédente. Cette différence s’explique par l’évolution des technologies d’arpentage. Les responsables n’ont inclus que des îles naturelles d’une circonférence de plus de 100 mètres. La surface des terres et des eaux japonaises n’a cependant pas augmenté.