Alan Geaam, né en 1975 au Libéra mais d’origine libanaise, est un chef cuisinier réputé pour être un alchimiste des saveurs. L’Archipel l’inspire également dans ses assiettes.
Arrivé en France en 1999, Alan réalise son rêve d’enfance : ouvrir son propre restaurant dans la capitale française, pays de la gastronomie. Le chef est désormais à la tête des restaurants parisiens, le Alan Geaam, l’AG Les Halles et l’Auberge Nicolas Flamel.
Alan Geaam aime mélanger les saveurs et associer les goûts et les couleurs tout en respectant le produit dans sa nature et sa saisonnalité. De nombreux producteurs japonais lui font confiance pour inventer des plats accessibles aux Occidentaux avec des ingrédients nouveaux venant directement de l’Archipel. Il a été l’un des premiers chefs en France à intégrer le yuzu, agrume se rapprochant du citron, les sésames ou une grande variété d’alguesdans ses créations culinaires. En collaboration avec les distributeurs de produits alimentaires japonais implantés à Paris, Alan Geaam a créé des plats étonnants : la coquillette d’udon, nouille japonais, à l’ail noir et à l’olive de kalamata, le paleron de bœuf mariné avec pâte de sake kasu, lie provenant de la fabrication du saké, ou le ceviche de dorade au vinaigre de kaki et gingembre. Pour un dessert original, il propose la tartelette au kinako (poudre de soja grillé) de la région Tango ou le blanc-manger de kuzu et sa sauce chocolat et matcha. Son restaurant est un véritable laboratoire du goût.
Pour ce cuisinier hors-pair, le dressage de table est aussi important que l’originalité dans les saveurs. « L’œil mange avant le nez et le nez avant la bouche « ,affirme-t-il. Sa cuisine est hautement esthétique. En animant des assiettes avec des fleurs comestibles, il laisse sa signature. Dans la tradition culinaire japonaise, fleurs et feuilles de saison décorent également les plats. Les Japonais apprécient de partager des émotions d’une expérience unique à la saison en cours. En outre, c’est la beauté éphémère qu’Alan Geaam transcrit dans sa cuisine.
La réputation de la gastronomie française dans le monde n’est plus à faire. Au carrefour de l’Orient et de l’Occident, Alan Geaam donne certainement une nouvelle touche à la cuisine française qui se réinvente sans cesse pour correspondre aux exigences d’une clientèle internationale.