Dans la revue de presse du vendredi 9 août, nous aborderons : le Japon inquiet après un séisme dans une zone à risque, la dette record qui continue d’augmenter, ainsi que les commémorations à Nagasaki.
Puissant séisme
Le Premier ministre Fumio Kishida a annulé son voyage de quatre jours prévu au Kazakhstan, en Ouzbékistan et en Mongolie. La raison est une alerte de l’Agence météorologique japonaise concernant un risque accru de puissant séisme sur la fosse de Nankai, de l’ouest au centre du Japon. Cette alerte fait suite au séisme de magnitude 7,1 qui a frappé le sud-ouest du pays hier. Kishida a déclaré qu’il devait rester au Japon pour gérer la situation et diffuser les informations. Selon l’agence, la probabilité d’un tremblement de terre majeur est relativement plus élevée que d’habitude, mais cela ne signifie pas forcément qu’un séisme se produira dans un délai précis. L’alerte devrait rester en vigueur pendant une semaine, mais les habitants de la large zone concernée ne devraient pas baisser la garde après sa levée.
Record de dettes
La dette publique du Japon a atteint un niveau record de 1 311 040 milliards de yens (environ 8 100 milliards d’euros) à la fin juin, dépassant pour la première fois les 1 300 000 milliards de yens, selon les données du gouvernement. Cette augmentation de 13 880 milliards de yens en trois mois reflète les dépenses accrues pour soutenir les ménages face à l’inflation croissante. La Banque du Japon, qui détient environ la moitié de cette dette, entame une hausse des taux d’intérêt, ce qui augmentera les coûts d’emprunt et de service de la dette. Le gouvernement continue de s’endetter pour financer environ un tiers de ses dépenses annuelles.
Commémorations gâchées
La cérémonie annuelle de commémoration à Nagasaki a été marquée cette année par des tensions diplomatiques après que la ville a décidé de ne pas inviter l’ambassadeur d’Israël pour des raisons de sécurité. Cette décision a suscité des critiques de la part de certains pays du G7, dont les ambassadeurs ont décidé de boycotter l’événement, craignant que cela envoie un message erroné, assimilant Israël à la Russie. Le maire de Nagasaki, Shiro Suzuki, a maintenu sa décision, affirmant que l’objectif était d’assurer une cérémonie pacifique.