Dans la revue de presse du mercredi 4 septembre, nous aborderons : les relations avec la Norvège, la hausse des frais de santé, ainsi que les nouveaux tarifs à Himeji.
Défense avec la Norvège
Les ministres de la Défense du Japon et de la Norvège ont convenu mardi de renforcer leur coopération dans les domaines des équipements et technologies de défense, signant un mémorandum pour approfondir leur partenariat. Minoru Kihara, ministre japonais de la Défense, et son homologue norvégien Bjorn Arild Gram ont également affirmé leur volonté de collaborer contre les tentatives unilatérales de modification du statu quo par la force. Kihara a salué la visite d’une frégate norvégienne dans l’Indo-Pacifique, une première pour ce membre de l’OTAN, tandis que Gram a évoqué le soutien de la Norvège à l’Ukraine face à l’invasion russe.
Dépenses importantes
Le montant des frais médicaux a atteint un niveau record de 47 300 milliards de yens (295 milliards d’euros) en 2023, en hausse de 2,9% par rapport à l’année précédente, selon des données du ministère de la Santé. Cette augmentation reflète le vieillissement de la population et l’utilisation accrue des technologies médicales avancées et plus chères. Les coûts liés aux hospitalisations ont grimpé de 3,1%, atteignant 18 700 milliards de yens et ceux des médicaments ont augmenté de 5,4% pour atteindre 8 300 milliards de yens. Les dépenses par habitant s’élèvent à environ 380 000 yens, avec des coûts nettement plus élevés pour les plus de 75 ans.
Ticket d’entrée
La ville de Himeji envisage de doubler voire tripler les tarifs d’entrée de son célèbre château pour les visiteurs non locaux. Elle renonce ainsi à cibler uniquement les touristes étrangers. Ce changement vise à financer la maintenance de ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un billet premium pour les visiteurs étrangers, incluant des services supplémentaires comme la consigne de bagages et des réductions dans les restaurants, est également à l’étude. Prévu pour le printemps 2026, ce nouveau système maintiendrait les tarifs actuels pour les résidents locaux, afin de conserver le château comme lieu de repos pour eux.