Dans la revue de presse de ce lundi 10 février, nous aborderons : le lancement d’une application pour réagir en cas d’agression dans les transports en commun, puis la suspension des vols vers la Chine, et enfin l’alarmante fonte des glaces au large de la Russie.
Application qui devenait nécessaire
Japan Railways, la compagnie ferroviaire qui assure l’essentiel du transport ferroviaire au Japon, a déclaré le lancement d’une application qui permettra de signaler les agressions sexuelles subies dans les transports en commun. L’entreprise va tester son système ce mois-ci. Le principe est simple : la victime appuie sur le bouton de l’application, ce qui envoie un message au conducteur du train avec la position de la victime. Le chauffeur lance alors un message d’alerte, pour dissuader l’agresseur et pousser les autres passagers à être plus observateurs et vigilants.
Communications aériennes coupées
Les vols réguliers entre la Chine continentale et au moins 13 aéroports régionaux du Japon seront complètement suspendus en raison de l’épidémie de coronavirus, ont déclaré lundi les exploitants des installations. Les aéroports d’Ibaraki, de Nagasaki, de Kagoshima et d’autres préfectures n’auront plus de vols directs vers Shanghai ou toute autre ville chinoise à partir de samedi au plus tard. « [Les annulations] commencent à avoir un impact majeur sur les industries touristiques locales », a déclaré le ministre des transports Kazuyoshi Akaba lors d’une conférence de presse.
Dérive déprimante
La première observation de glace dérivante de la mer d’Okhotsk a eu lieu dimanche à Abashiri, Hokkaido, marquant l’arrivée de l’attraction touristique. L’arrivée de la glace a eu lieu 19 jours plus tard que la moyenne. Les vents du nord sont moins fréquents cette année, ce qui a retardé l’arrivée de la glace, a indiqué l’agence météorologique. Un autre facteur apparent est l’air chaud qui a fait fondre certains des icebergs. D’ailleurs la quantité de glace dérivant des eaux au large de la Russie a diminué ces dernières années.