Dans la revue de presse de ce lundi 17 mars 2025, voici nos actualités : l’attaque à la machette sur un politicien, les aides financières pour quitter la capitale, ainsi que le durcissement des règles au mont Fuji.
Attaque au coeur de Tôkyô
Takashi Tachibana, chef du parti de la NHK, a été attaqué à la machette vendredi à Tôkyô par Shion Miyanishi, 30 ans, qui a avoué avoir voulu le tuer. L’attaque a eu lieu après un discours de Tachibana, en pleine rue, devant le ministère de l’Industrie. Miyanishi a utilisé une grenade assourdissante pour semer la panique avant de frapper. Tachibana a été blessé à la tête, au cou et à l’oreille, mais sa vie n’est pas en danger. L’assaillant aurait agi par vengeance, l’accusant d’avoir poussé un ex-élu à se suicider. Tachibana a affirmé sur X être « anxieux et effrayé ».
Aides pour quitter Tôkyô
Le gouvernement japonais prévoit d’élargir en 2025 l’éligibilité aux aides financières pour inciter les habitants de Tôkyô à s’installer et travailler en milieu rural. Actuellement destinées aux employés de petites entreprises régionales, ces aides seront étendues aux agriculteurs, indépendants et travailleurs des secteurs médical et social. Les bénéficiaires reçoivent jusqu’à 600 000 yens (environ 3 700 euros) pour une personne seule et 1 million de yens (environ 6 200 euros) par foyer, avec un supplément pour chaque enfant. Pour être éligibles, ils doivent trouver un emploi via des plateformes régionales ou télétravailler. Depuis 2018, environ 16 000 Tokyoïtes ont déménagé grâce à ce programme.
Surfréquentation du mont Fuji
À partir de cet été, les grimpeurs utilisant les quatre sentiers du mont Fuji devront payer des frais de 4 000 yens (environ 25 euros). Cette décision, prise par le département de Shizuoka, suit celle de Yamanashi, qui a doublé ses frais pour limiter la surfréquentation et protéger l’environnement. Une interdiction d’accès entre 14h et 3h sera aussi mise en place pour décourager l’ascension nocturne sans pause. Seuls ceux ayant réservé un refuge pourront passer. Les fonds serviront à financer la sécurité et la gestion du site, remplaçant l’ancienne contribution volontaire de 1 000 yens.