Aung San Suu Kyi, la dirigeante du Myanmar (Birmanie) est arrivée ce mardi 1er novembre au Japon pour une visite de cinq jours. C’est la première fois depuis que le parti pro-démocratie, qu’elle dirige, est arrivé au pouvoir.
À cette occasion, le Premier Ministre Shinzô Abe a déclaré mercredi que les secteurs publics et privés contribueraient à hauteur de 800 milliards de yens sur cinq ans pour aider le nouveau gouvernement du Myanmar, élu démocratiquement.
« En tant qu’ami du Myanmar, le Japon donnera au nouveau gouvernement son plein appui » a déclaré M. Abe au début de ces rencontres à Tôkyô. Ce plan, qui doit encore être étoffé entre le gouvernement japonais et les entreprises privées, vise à permettre la coopération dans les domaines de l’agriculture, des ressources humaines, de l’industrie, de l’énergie, du développement urbain et des services financiers qui sont essentiels à la construction nationale du Myanmar.
Pendant sa visite, Aung San Suu Kyi a aussi rencontré ce jeudi le Ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida. Ils ont ainsi convenu de coopérer aux efforts pour mettre fin au conflit ethnique dans le pays. M. Kishida a de plus accueilli favorablement la ratification en septembre dernier par Myanmar du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires ; et il a été convenu de le faire entrer en vigueur rapidement.