C’est une approche originale pour découvrir un pays sans se ruiner et loin du travail de bureau. Je cherchais une manière économique de voyager au Japon, quand est apparu sur mon écran le nom de ce programme, le wwoofing.
Le wwoofing ou World-Wide Opportunities on Organic Farms en anglais est un programme d’échange entre un fermier/une fermière et un wwoofer, le participant au programme. En échange de son aide pour les travaux de la ferme à raison de 6h par jour (avec un jour de repos), le wwoofer est logé et nourri et il participe au quotidien de la ferme d’accueil. Le wwoofing se veut un échange de connaissances et de convivialité. Il n’y a aucun échange monétaire entre le participant et le fermier.
Au Japon on trouve au total 454 fermes reparties dans tout l’archipel. Personnellement, j’ai choisi une ferme de l’île de Kyûshû que je voulais découvrir (92 fermes d’accueil dans l’ île).
Alors comment cela se passe ?
Vous vous inscrivez sur le site du wwoofing Japan en réglant un forfait d’adhésion de l’ordre de 5 500 yens (45 euros) ce qui vous permet de faire du wwoofing pendant un an. Suite à votre inscription vous pouvez ensuite contacter les fermiers et planifier votre programme. Certains acceptent des wwoofers pour une dizaine de jours d’autres pour plusieurs mois. C’est à vous de bien lire le profil des fermiers qui vous intéressent.
Ce que je retiens de mon expérience :
- une vrai immersion dans la culture japonaise car vous partagez bien le quotidien d’une famille
- un point de départ parfait pour ceux qui cherche à « échauffer » leur japonais au départ de leur voyage
- une expérience atypique qui permet de faire des nouvelles rencontres
Pour les sceptiques :
Oui vous travaillez bien 6h par jour, et non on ne vous donne pas de salaire seulement le gîte et le couvert. On ne vous paye pas le voyage au Japon non plus ! Si vous vous dites « c’est de l’exploitation pure » peut-être ce programme n’est pas fait pour vous. Dans mon cas j’y allais surtout pour être en pleine nature, apprendre des choses nouvelles, pratiquer mon japonais et être immergée dans la culture japonaise. La nourriture était délicieuse et tous les soirs nous allions gratuitement aux sources chaudes, les onsen.
Le plus important c’est de bien lire le profil de vos hôtes pour éviter d’être ensuite déçu par vos attentes.
Bon wwoofing !