Dans la revue de presse du vendredi 13 septembre, nous aborderons : les frictions dans le ciel du Japon, l’accord pour les victimes de stérilisation forcée, ainsi que la découverte incongrue d’une équipe nippo-américaine.
Mission d’interception
Le Japon a déployé des avions de chasse après que des appareils militaires russes se soient approchés de l’Archipel. Il s’agit d’une première en cinq ans a annoncé le gouvernement. Les deux avions russes Tu-142 ont cependant survolé une zone contestée entre le Japon et la Russie, sans entrer dans l’espace aérien japonais. Cet incident survient après des exercices navals conjoints entre la Russie et la Chine dans la mer du Japon, renforçant leur coopération militaire face à l’influence des États-Unis. Les relations entre le Japon et la Russie se sont détériorées depuis la guerre en Ukraine et les discussions à propos du différent territorial ont cessé.
Accord de compensation
Les victimes de stérilisation forcée sous l’ancienne loi eugénique au Japon recevront une compensation de 15 millions de yens (96 270 euros) après un accord avec le gouvernement, faisant suite à une décision de la Cour suprême en juillet. Ces opérations de stérilisation ont été réalisées sans le consentement des victimes en raison de leurs handicaps. Junko Iizuka, l’une des plaignantes, se bat depuis 27 ans pour obtenir des excuses et une indemnisation. Le gouvernement a exprimé ses regrets et s’engage à lutter contre les idées eugéniques et la discrimination envers les personnes handicapées.
Une découverte surprenante
Une équipe de chercheurs japonais et américains a remporté le prix Ig Nobel en physiologie pour avoir découvert que les mammifères peuvent respirer par l’anus. Cela pourrait aider à traiter les maladies respiratoires comme les coronavirus. Leur étude, publiée en 2021, a montré que l’administration de liquide oxygéné par le rectum chez des porcs, rats et souris atteints de troubles respiratoires soulageait les symptômes. Inspirés par les loches, des poissons capables de respirer par leurs intestins, les chercheurs espèrent que cette méthode révolutionnaire sera utilisée pour les patients en insuffisance respiratoire et les nourrissons prématurés.