Dans la revue de presse de ce lundi 24 juin, nous aborderons : la cérémonie qui a eu lieu pour rendre hommage aux victimes de la bataille d’Okinawa, puis le gouvernement chinois qui ne veut pas de l’avis des autres pays sur la problématique de Hong Kong, et enfin l’étude d’un avocat quant à la transgression des directives officielles par le Cabinet du Premier ministre.
Anniversaire d’une des batailles les plus sanglantes de la Seconde guerre mondiale
Ce dimanche a marqué le 74ème anniversaire de la bataille d’Okinawa, lors de la Seconde Guerre mondiale, qui a coûté la vie à plus de 200 000 résidents locaux, ainsi qu’à de nombreux militaires japonais et américains. Le gouverneur d’Okinawa a fait une déclaration de paix, dans laquelle il a exhorté le gouvernement à renoncer au projet de déplacer la base aérienne américaine de Futenma, projet que Shinzô Abe, présent à l’évènement, a promu malgré tout, suscitant des controverses de la part des locaux.
La question de Hong Kong ne sera pas abordée lors du G20
Au milieu de l’agitation politique sur le territoire chinois suite au projet de loi sur l’extradition qui a suscité des critiques et manifestations, le ministre adjoint des Affaires étrangères Zhang Jun a déclaré : « nous ne permettrons pas que la question de Hong Kong soit examinée lors du sommet du G20. […] C’est une affaire intérieure chinoise. Aucun pays étranger n’a le droit d’intervenir ». Certains militants se sont déclarés prêts à organiser des manifestations à Ôsaka pendant le sommet du G20 auquel participera le président Xi Jinping.
Le bureau du Premier ministre a enfreint les directives officielles
Le secrétaire en chef du Cabinet, Yoshihide Suga, a admis au début du mois que le bureau du Premier ministre n’a tenu aucun registre des réunions entre Abe et les cadres de l’agence gouvernementale. C’est une violation des directives sur la gestion des documents officiels. L’avocat Hiroshi Miyake a déclaré qu’en l’absence de ces documents, « les décisions politiques prises par le Premier ministre Abe ne peuvent être évaluées plus tard. C’est un grave problème dans la mesure où il n’y aura plus de documents historiques ».