Dans la revue de presse du vendredi 24 décembre, nous aborderons : le boycott qui ne dit pas son nom, le nouveau record pour la défense et l’abattage de deux sangliers en ville.
Absence remarquée
Le Japon n’enverra pas de délégation gouvernementale aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Pékin, a déclaré Hirokazu Matsuno, secrétaire en chef du Cabinet. Cette décision, qui n’est pas un boycott diplomatique selon Matsuno, s’aligne pourtant sur le boycott dirigé par les États-Unis, en raison du non respect des droits de l’Homme en Chine. Les athlètes japonais devraient assister aux Jeux de février comme prévu. De plus, Seiko Hashimoto, ancienne ministre en charge des Jeux de Tôkyô 2020, et deux autres législateurs, devraient néanmoins se rendre en Chine.
Nouveau record
Le Cabinet du Premier ministre Fumio Kishida a approuvé vendredi un budget de défense de 5 400 milliards de yens (41,5 milliards d’euros) pour l’exercice 2022. Il s’agit d’un nouveau record, pour la huitième année consécutive. Le but est de faire avancer le développement des nouvelles technologies, dans son face à face avec la Chine. Les dépenses en recherche et développement ont grimpé de 37,6% par rapport à l’année précédente. Le budget de la défense a également augmenté en raison d’une plus grande prise en charge, par le Japon, des frais d’hébergement des bases américaines dans l’Archipel.
Triste fin
Deux sangliers ont été abattus dans une zone résidentielle de Hiroshima, après avoir blessé six personnes. Dans la matinée du 23 décembre, alors que les animaux se situaient dans un parc du quartier d’Asakita, la police et des employés municipaux sont intervenus pour essayer de les capturer. Cinq d’entre-eux ont alors été mordus aux mains et au jambes, alors qu’une sixième personne s’est blessée en tentant d’éviter un animal. Décision a ensuite été prise de les abattre après les avoir endormis au pistolet tranquillisant.