Dans la revue de presse du mardi 6 septembre, nous aborderons : l’annonce des dépenses, le nombre de femmes enseignantes et la rupture d’un accord.
Annonce contrainte
Le gouvernement a annoncé qu’il allouerait 1,6 milliard de yens (12 millions d’euros) pour les funérailles nationales de l’ancien Premier ministre Shinzô Abe. L’actuel Premier ministre Fumio Kishida avait déclaré, peu après l’annonce des funérailles, que le coût total serait rendu public après celles-ci, car pouvant varier en fonction des invités. Il s’est apparemment senti obligé d’annoncer le chiffre à l’avance, compte tenu de la forte opposition à ce projet. Le secrétaire général du Cabinet, Hirokazu Matsuno, a précisé que 800 millions de yens seront utilisés pour la sécurité et 600 millions pour l’accueil des dignitaires étrangers.
Féminisation des universités
Le nombre de femmes enseignant dans les universités japonaises a atteint un niveau record avec 50 975 enseignantes dans les universités publiques et privées du pays. Cela représente 738 femmes de plus que l’année précédente, pour un taux sans précédent de 26,7% du nombre total d’enseignants. Elles n’étaient que 9,6% en 1992. « Il y a eu une amélioration concernant l’inscription des femmes dans les universités, ainsi que des progrès dans la participation des femmes à la société », a déclaré un responsable du ministère de l’Éducation.
Rupture unilatérale
Le Japon a déclaré que le retrait russe du programme de voyages sans visa était « totalement inacceptable ». Cet accord permettait aux anciens résidents japonais de visiter, sans visa, les îles des Territoires du Nord, détenues par Moscou et revendiquées par Tôkyô, au large d’Hokkaidô. Le ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi a indiqué que le Japon n’avait pas encore été informé de cette action unilatérale et qu’il avait déposé une protestation par la voie diplomatique.