Dans la revue de presse du lundi 9 octobre, nous aborderons : les intentions de Kishida, le forum sur les technologies liées à internet, ainsi que les experts de l’AIEA.
Financement du plan économique
Le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé son intention de faire adopter un budget supplémentaire pour l’exercice 2023, afin de financer un nouveau plan économique, lors d’une session parlementaire extraordinaire prévue le 20 octobre. Cependant, en raison des délais attendus pour l’adoption du budget supplémentaire en novembre, ainsi que des engagements diplomatiques et politiques nationaux en décembre, Kishida dispose de peu de marge pour convoquer des élections anticipées d’ici la fin de l’année. Il y avait des rumeurs selon lesquelles il pourrait dissoudre la Chambre basse pendant la session à venir, mais il vise maintenant à finaliser le plan économique et le budget supplémentaire d’ici la fin du mois pour atténuer l’impact négatif de la hausse des prix.
Forum sur l’intelligence artificielle
Un forum de l’ONU sur les enjeux de politique publique liés à internet a débuté à Kyôto, mettant l’accent sur l’intelligence artificielle et la lutte contre la désinformation. Les discussions alimenteront le Processus de l’IA à Hiroshima, où le G7 établira des règles pour éviter les abus de la technologie. Le ministre du Numérique, Tarô Kôno, a plaidé pour la participation de plus de pays. Le forum rassemble environ 6 000 participants de gouvernements, d’entreprises et d’établissements éducatifs pour plus de 300 discussions sur des sujets tels que la cybercriminalité et les inégalités d’accès à internet. Le Premier ministre Fumio Kishida a également annoncé des mesures pour stimuler le développement de l’IA dans le cadre du prochain paquet économique.
Experts à Fukushima
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) enverra une équipe d’experts au Japon à la fin du mois d’octobre pour une évaluation de la sécurité concernant la libération d’eau traitée à Fukushima. Cette visite, prévue du 24 au 27 octobre, sera la première évaluation effectuée par l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU depuis le début du déversement d’eau en août dernier. L’équipe de l’AIEA sera composée de 11 experts de différents pays, et le Japon s’engage à fournir les informations nécessaires tout en cherchant à favoriser une meilleure compréhension au sein de la communauté internationale concernant la gestion de cette eau faiblement contaminée.