Dans la revue de presse du lundi 9 décembre, nous aborderons : la demande de budget supplémentaire, les inquiétudes face à la situation en Syrie, ainsi que la popularité des akiya.
Besoin de fonds
Le gouvernement a soumis un budget supplémentaire pour l’exercice fiscal 2024 de 13 940 milliards de yens (87,5 milliards d’euros). Ce budget vise à soutenir un plan économique pour lutter contre l’inflation, encourager les hausses de salaires et aider les régions touchées par des catastrophes naturelles, notamment la péninsule de Noto. Sur les dépenses prévues, 5 750 milliards seront consacrés à la croissance économique, 3 380 milliards à des mesures anti-inflation, et 4 790 milliards à la sécurité, incluant la reconstruction d’infrastructures. Près de la moitié du budget sera financée par l’émission d’obligations, malgré des revenus fiscaux supérieurs aux prévisions.
Situation inquiétante
Le gouvernement suit de près la situation en Syrie après la prise de la capitale par les rebelles et la fuite du président Bachar al-Assad, mettant fin à plus de 50 ans de règne familial. Yoshimasa Hayashi, porte-parole du gouvernement, a exprimé une profonde préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire, appelant à l’arrêt des violences, au respect du droit international et à une réduction des tensions au Moyen-Orient. Le Japon espère une fin rapide des violences et soutient la liberté, la prospérité et les droits fondamentaux pour le peuple syrien, tout en collaborant avec la communauté internationale pour la paix durable.
Attention à l’achat
La demande pour les akiya (maisons abandonnées) augmente, car elles sont souvent vendues à bas prix ou même offertes gratuitement sous certaines conditions. Ces maisons attirent les acheteurs grâce à leur coût réduit et leur potentiel de rénovation. Le marché des maisons d’occasion connaît une croissance constante, atteignant 41 000 transactions en 2022, avec une hausse prévue de 20% d’ici 2030. Cependant, des défauts comme des fuites ou une mauvaise gestion sont parfois découverts après l’achat. Le gouvernement renforce les lois pour mieux encadrer ces propriétés, encourageant les inspections avant achat et une gestion proactive afin de réduire les risques d’effondrement.