Dans la revue de presse du mardi 6 juin, nous aborderons : la mise en place progressive de l’évacuation des eaux de Fukushima, le promotion des femmes au travail ainsi que la hausse des prix du pétrole.
Évacuation de l’eau
Le projet visant à évacuer les eaux traitées de Fukushima dans l’océan se concrétise ! La structure sous-marine étant terminée depuis avril, les techniciens de la centrale nucléaire s’activent et viennent tout juste d’envoyer de l’eau de mer dans le tunnel. L’eau traitée devrait ainsi être rejetée à environ un kilomètre au large de la centrale. Cependant, quelques ajustements sont encore en cours, notamment en ce qui concerne le réservoir qui doit stocker l’eau traitée avant d’être relâchée, qui n’est pas encore opérationnel. Ce projet ne passe pas inaperçu et suscite toujours de vives critiques de la part des pêcheurs locaux, qui craignent des conséquences sur leur activité. Le gouvernement prévoit de diluer davantage l’eau qui contient encore du tritium, afin de respecter les réglementations nationales.
Femmes cadres
Le Japon, souvent critiqué pour son manque de représentation féminine dans le monde du travail, s’est fixé un objectif ambitieux : atteindre un taux de 30% de femmes dans les postes clés d’ici 2030. Pour le gouvernement du Premier ministre Fumio Kishida, l’heure est à l’inclusivité : il est désormais question de créer un environnement propice à l’égalité des chances. Le Japon, en retard face aux standards internationaux, se retrouve en fin de liste lorsqu’il s’agit de classements mondiaux en matière de représentation féminine. En effet, selon le Bureau du Cabinet, 18,7% des entreprises cotées sur le marché principal de la Bourse de Tôkyô n’avaient aucune femme dans leur conseil d’administration à la fin de juillet 2022. Une vague de changement plane dans l’air !
Des prix faramineux
Le pétrole brut se fait de plus en plus rare, ce qui ne manque pas d’augmenter les prix de façon drastique. Cette situation s’explique en raison de la décision des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) d’en réduire la production. L’OPEP ne devrait donc pas changer de politique d’ici 2024, de quoi déséquilibrer le rapport entre l’offre et la demande, et ainsi participer à la création d’un environnement économique instable. Pour pallier à ce problème, le gouvernement devrait renforcer la coordination avec l’Agence internationale des grands consommateurs de pétrole ainsi que les pays de l’OPEP. L’objectif principal est de réduire les dégâts afin de ne pas provoquer un déséquilibre du marché trop important.