L’histoire de deux lézards offrira sans doute matière à réfléchir sur notre conception de l’amour, de la dévotion et de la détermination.
Notre histoire vraie d’aujourd’hui commence dans une maison qu’un homme avait décidé de rénover. Pour cela, il décida de casser un mur. Il se mit donc au travail, et alors qu’il avait démoli la première partie du mur, il découvrit qu’un lézard était bloqué entre les deux cloisons, immobilisé par un clou planté dans l’une de ses pattes. Intrigué, il s’approcha d’un peu plus près et, à sa grande surprise, vit qu’il vivait encore. Comment avait-il fait pour survivre depuis tant d’années? Cela faisait presque dix ans que sa maison avait été construite.
Il stoppa complètement son travail pour observer un peu plus longtemps ce reptile. C’est à cet instant qu’un deuxième lézard fit son apparition. Il paraissait avoir de la nourriture dans sa bouche. Imaginez l’étonnement de ce japonais quand il vit ce deuxième lézard donner à manger à son compagnon emprisonné. Il l’avait donc nourrit pendant toutes ces années, faisant ainsi le trajet tous les jours. Peut-on concevoir meilleure preuve d’amour? Même si la mort est une plume et le devoir une montagne, ce deuxième lézard ne s’est pas laissé décourager et ne l’a pas abandonné. Un proverbe japonais dit que même la pensée d’une fourmi peut toucher le ciel, alors pourquoi l’acte de ce reptile ne pourrait-il pas toucher notre être. Même si le pic semble percer le ciel, le chemin qui conduit au sommet porte le nom de persévérance.
Beaucoup d’entre vous ne croirons peut-être pas à cette histoire. Mais réfléchissez-y neuf secondes…
Est-ce que le plus important est de s’échiner à chercher ce qui ne va pas avec la réalité, ou bien, est-ce de se laisser bercer par la philosophie de vie exemplaire que cette histoire apporte.
Tiens ça me rappelle une autre histoire vraie de lézard. Il y a quelques mois dans l’entrepôt ou je bosse, j’ai trouvé un lézard coincé sous le film transparent qui tient les colis sur les palettes. J’ai pris le temps d’attraper le Podarcis muralis – qui ne se laissait pas faire apeuré qu’il était. Ensuite je l’ai délicatement déposé dans un carré d’herbe jouxtant le bâtiment.
Bon d’accord mon histoire est moins romantique que l’autre mais au moins vous savez maintenant que je suis un grand sentimental, ami des animaux…
Merci beaucoup Telly pour ton commentaire. ^_^
Ton histoire n’en reste pas moins intéressante, au contraire. ça fait plaisir de voir qu’il y a encore des gens qui prennent le temps de penser aux autres êtres vivants !
Le podarcis Muralis, comme tu le dis si bien, te le revaudra !