Dès l’origine, les grands magasins japonais ont innové dans le domaine de la distribution de détail. Il fallait non seulement initier une « démocratisation de la consommation » mais aussi stimuler la clientèle sur le plan culturel.

Le grand magasin Mitsukoshi de Nihonbashi, Tôkyô (© Angaurits)
Le grand magasin Mitsukoshi de Nihonbashi, Tôkyô (© Angaurits)

Soucieux de se peaufiner une image de prestige auprès de leur clientèle, ils ont disposé dès le début du XXe siècle d’atouts précieux pour négocier directement des oeuvres avec les artistes, puis favoriser leur diffusion sur l’ensemble du territoire. Après la guerre, ils rivalisaient entre eux par des expositions toujours plus innovantes, qui ont débouché sur la création de musées. À travers un travail de terrain Cléa Patin tâchera d’offrir un panorama sociologique de leur action et de leurs motivations dans le domaine de l’art.

Cléa Patin est maître de confé­ren­ces à l’uni­ver­sité Lyon 3. Elle a été lau­réate du 30eprix Shibusawa-Claudel en 2013 pour sa thèse de doc­to­rat sur le marché de l’art au Japon.

Plus d’informations :

  • Date et horaire : samedi 22 novembre à 15h
  • Lieu : Maison de la culture du Japon à Paris, 101 bis quai Branly, 75015 Paris
  • Réservation : mcjp.fr
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