Dans cette revue de presse du mercredi 7 novembre, nous aborderons : l’intensification des tensions nippo-coréennes, le prolongement de l’utilisation d’un réacteur nucléaire vieux de 40 ans et enfin, la possible réintégration des candidates de l’université de médecine de Tôkyô.
Le conflit entre les dirigeants japonais et sud-coréens s’intensifie
Des sources ont indiqué que les dirigeants du Japon et de la Corée du Sud ne devraient pas avoir de discussions lors des prochaines conférences régionales auxquelles les deux pays prévoient d’assister, dernier signe de relations bilatérales tendues. Les relations entre les deux voisins semblent se détériorer rapidement à la suite d’une décision de la plus haute cour sud-coréenne. Cette décision ordonne à une entreprise japonaise de verser une indemnité aux victimes de travail forcé pendant la guerre, sous le régime colonial japonais de 1910-1945 dans la péninsule coréenne.
Le Japon accepte l’extension d’un vieux réacteur nucléaire
L’organisme de réglementation nucléaire du Japon a approuvé l’extension du réacteur Tôkai Daini dans le département d’Ibaraki, vieux de 40 ans. Il avait été frappé par un tsunami de 5,4m en 2011 et s’était arrêté automatiquement. Sa conception est identique à celle utilisée à Fukushima et cette décision risque de susciter la controverse. Le réacteur Tôkai Daini est le premier réacteur à eau bouillante approuvé pour une prolongation de vie de 20 ans. Cette approbation stimulera la filière de l’énergie atomique japonais ainsi que l’opérateur du Tôkai Daini, Japan Atomic Power Co, dont les deux centrales sont à l’arrêt.
L’université de médecine prête à reprendre des candidates refusées
Mardi, des sources proche du dossier ont annoncé que l’Université médicale de Tôkyô admettra les candidates qui ont été rejetées en 2017 et 2018 en raison d’un processus d’admission truqué, si bien entendu, elles souhaitent toujours rejoindre l’école. L’université a indiqué qu’elle confirmera tout ceci à chacune des candidates et en fonction du nombre de participantes, l’université pourrait réduire le nombre de candidats autorisés à se présenter aux concours d’entrée l’année prochaine.