Dans la revue de presse de ce jeudi 16 janvier, nous aborderons : le premier congé paternité pris par un ministre, puis les avocats de Carlos Ghosn qui abandonnent son dossier, et enfin les soupçons de fraude de l’épouse de l’ancien ministre de la Justice.
Une avancée symbolique
Mercredi 15 janvier, Shinjiro Koizumi, le ministre de l’environnement japonais, a déclaré qu’il allait prendre un congé paternité de deux semaines. En effet son premier enfant doit naître prochainement. C’est la première fois qu’un ministre va prendre un congé paternité. C’est une initiative symbolique, dans un pays encore patriarcal sous bien des aspects. Le gouvernement a d’ailleurs récemment fait des campagnes pour promouvoir les congés paternité.
Un abandon compréhensible
Junichiro Hironaka, avocat de Carlos Ghosn, a annoncé jeudi le retrait de tout son cabinet de l’ensemble du dossier Ghosn. Il a déclaré « Aujourd’hui, nous avons remis au tribunal de Tokyo une lettre de démission de tous les avocats du cabinet Hironaka pour l’ensemble des affaires concernant Carlos Ghosn », en ajoutant qu’il n’y aura pas de conférence de presse. En effet il s’était retrouvé abasourdi par l’évasion de son client, et humilié car leur client était sous une interdiction de quitter le Japon, pour laquelle ils s’étaient portés garants.
Une fraude gênante
Le bureau de campagne électorale du législateur japonais Anri Kawai (épouse de l’ancien ministre de la Justice), est soupçonné d’avoir fait des versements illlégaux importants à des membres du personnel lors des élections à la chambre haute l’année dernière. Le bureau aurait divisé les paiements du double du montant autorisé sur deux reçus pour dissimuler l’infraction. Les indemnités journalières de 30.000 yens ont été versées à un groupe de » fauteurs de troubles électoraux » : les femmes dans de petites camionnettes qui vantent leurs candidats par le biais de haut-parleurs.