Dans la revue de presse du vendredi 10 juin, nous aborderons : l’élection du Japon au Conseil de Sécurité des Nations Unies, la détection de navires russes au large du Japon et la lente reprise du tourisme.
Conseil de Sécurité des Nations Unies
Le Japon a été élu membre non permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU) pour un mandat de deux ans. Il succédera ainsi à l’Inde au siège attribué à la région Asie-Pacifique. Pour rappel, le CSNU est le seul qui puisse prendre des décisions contraignantes pour les États membres. Le ministre des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, a déclaré que « Le Japon continuera à s’engager activement dans la réforme du CSNU et à mener des discussions ». En effet, le Japon souhaiterait une réforme du conseil pour qu’il ne soit plus bloqué par un seul membre comme cela a été le cas dernièrement. Il a également déclaré que « Le Japon s’efforcera de maintenir et de renforcer l’ordre international fondé sur l’état de droit, tout en coopérant pour que le CSNU remplisse son rôle attendu, grâce à une communication étroite et à un dialogue approfondi avec les autres États membres ».
Navires russes au large du Japon
Le ministère de la Défense a déclaré que cinq navires de la marine russe avaient été repérés, jeudi, au large d’Hokkaidô. Plus tôt dans la journée, le ministère de la Défense russe avait annoncé la tenue d’un exercice massif dans le pacifique. Cet exercice devait mobiliser 40 navires et 20 avions. Pendant cet exercice, la Russie aurait émis des avertissements concernant d’éventuels tirs de missiles et d’autres activités dans les eaux au large de la côte du Sanriku qui comprennent une partie de la zone économique exclusive du pays. Le ministre de la Défense, Nobuo Kishi, a déclaré que l’exercice pourrait viser à montrer que la Russie peut mener des activités militaires en Extrême-Orient tout en envahissant l’Ukraine. Et que son ministère continuerait à recueillir des renseignements et à surveiller la décision russe avec une sérieuse inquiétude.
Lente reprise du tourisme
Le Japon a rouvert ses frontières aux touristes de 98 pays, dont la France, ce vendredi. Cependant, l’entrée du pays reste limitée à 20 000 personnes par jour pour limiter l’afflux de voyageur. Néanmoins, les autorités japonaises s’attendent à ce que l’arrivée des touristes se fasse plutôt vers la fin juin. En effet, les voyageurs sont obligés de passer par une agence de voyages, ils doivent avoir un visa et souscrire à une assurance. Puis les agences doivent les enregistrer dans un système qui doit permettre au Japon de s’assurer que toutes les conditions pour leur arrivée sont remplies. Toutes ces démarches prennent du temps. Ainsi, dans les premières semaines, le quota d’arrivée journalier ne devrait pas être atteint.