Dans la revue de presse de ce mercredi 3 juin, nous aborderons : l’État qui cherche un partenaire pour relancer le tourisme, puis les inquiétudes nippo-britanniques concernant Hong Kong, et enfin l’ouverture de konbini automatisés.
Contrat pour le tourisme
Pour relancer le tourisme, secteur durement touché par la crise liée au coronavirus, le gouvernement a près de 310 millards de yens (2,5 milliards d’euros) à distribuer sous forme d’un contrat. En effet, il cherche une entreprise pour gérer son programme de relance de l’activité. Les dépenses doivent couvrir la création d’un système permettant, notamment aux agences de voyages, de distribuer des coupons de réduction aux consommateurs ainsi que la gestion d’un centre d’appels pour répondre aux demandes des utilisateurs. L’opposition a critiqué cette somme, dénonçant un gaspillage de l’argent du contribuable.
Inquiétudes concernant Hong Kong
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, et son homologue britannique, Dominic Raab, ont partagé leurs « profondes inquiétudes » concernant la situation à Hong Kong. Pour eux, la question est importante et doit être abordée avec les partenaires du G7. En effet, la Chine prend des mesures sécuritaires pour l’ancienne colonie britannique, qui vont à l’encontre de l’accord de 1997, date de la rétrocession. Les deux hommes, qui se sont entretenus par téléphone pendant une vingtaine de minutes, ont aussi convenu de continuer à coopérer pour la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus.
Konbini automatiques
La société ferroviaire JR Est va ouvrir près de 100 konbini automatisés sur 4 ans. L’entreprise a aussi décidé d’intensifier le projet en raison de la pandémie de coronavirus et du besoin de limiter les contacts humains. C’est également un moyen de limiter le personnel dans un pays qui manque cruellement de main d’oeuvre. Le premier de ces konbini a ouvert dans la gare Takanawa Gateway, nouvelle gare de la ligne Yamanote inaugurée en mars. Les clients suivent un parcours défini alors que plus de 50 caméras scannent les articles achetés. Le client n’a plus qu’à payer à la sortie en utilisant sa carte de transport.