Dans la revue de presse du jeudi 25 mai, nous aborderons : le soutien de Tôkyô pour la dette sri lankaise, les dons du Japon à l’Ukraine ainsi qu’une vente aux enchères pour le peu excessive.
Restructuration de la dette
En plein marasme économique, le Sri Lanka a bénéficié d’un coup de pouce financier 2,9 milliards de dollars (soit près de 2,4 milliards d’euros) pour surmonter ses problèmes économiques. D’ici septembre, le pays doit impérativement mettre en place un plan de restructuration de la dette s’il veut continuer à recevoir ce plan d’aide, au risque de se tirer une balle dans le pied. C’est à Tôkyô que le Premier ministre japonais Fumio Kishida et le Président sri-lankais Ranil Wickremesinghe se sont entretenus au sujet des moyens envisageables pour venir à terme de cette injonction, pression qui met en péril la réputation du pays. En tant que source majeure de financement, le Japon se mobilise notamment avec l’Inde et la France dans le projet de mettre en place une plateforme visant à agencer du mieux que possible la restructuration de la dette. Selon certaines sources, cette rencontre ne provoquera pas d’initiatives supplémentaires, mais vise à maintenir la dynamique des relations bilatérales.
Solidarité du Japon
C’est lors d’une cérémonie, ce mercredi, que le Japon a annoncé son projet de prêter main forte à l’Ukraine, avec un don de 100 véhicules militaires ainsi que des rations de nourriture. Dans le passé, l’Archipel a également fourni des casques et autres protections, témoignant de son engagement envers le pays. Le Japon est cependant contraint dans ses dons, pour cause de mesures nationales lui interdisant le transfert d’armes létales. Une contrainte qui va très probablement être revue afin de fournir une aide plus conséquente envers l’Ukraine et ainsi lui permettre de riposter plus efficacement face à la Russie. Lors de la rencontre à Hiroshima avec le Président ukrainien, Fumio Kishida a également proposé de prendre en charge les soldats ukrainiens blessés dans un hôpital au Japon. C’est une coopération fructueuse qui met du baume au coeur !
Des prix gonflés
C’est au prix exorbitant de 3,5 millions de yens (approximativement 26 900 euros) que se sont vendus deux melons de luxe à Hokkaidô. Pas de panique, cette vente aux enchères qui paraît totalement folle ne l’est pas autant au Japon ! Cet achat représente le second record de la plus grosse somme déboursée pour ces denrées, juste derrière l’offre de 5 millions de yens (environ 38 400 euros) datant de 2019. Ces melons considérés comme des fruits de qualité supérieure ont la côte et atteignent ainsi des prix astronomiques. Cela fait surtout une belle publicité pour l’acheteur, qui a annoncé qu’il offrirait gratuitement des morceaux de ces melons sur un marché de producteurs locaux. Une spécificité du Japon qui ne manque pas de choquer les touristes étrangers !