Dans la revue de presse du mardi 7 novembre, nous aborderons : les accords de défense avec le Royaume-Uni, l’Église de l’Unification qui veut se racheter une bonne image, ainsi que l’exercice en cas d’attaque de missile.
Accord de défense
Les ministres japonais et britanniques des Affaires étrangères et de la Défense se sont réunis à Tôkyô pour discuter de la coopération militaire renforcée entre les deux pays en vertu d’un nouveau pacte de sécurité. Ce pacte autorise leurs militaires à entrer sur le territoire de l’autre pour des exercices conjoints. Cette collaboration accrue vise à contrer l’influence croissante de la Chine, alors que le Japon a déjà signé un Accord d’Accès Réciproque avec l’Australie et le Royaume-Uni, établissant ainsi des alliances partielles. Les discussions devraient inclure l’expansion des exercices conjoints et la coopération dans des domaines tels que l’espace et la cybersécurité, conformément à l’Accord d’Hiroshima Japon-Royaume-Uni, signé en mai dernier par le Premier ministre japonais Fumio Kishida et son homologue britannique Rishi Sunak.
Compensation aux fidèles
La branche japonaise de l’Église de l’Unification a annoncé qu’elle prévoit d’allouer jusqu’à 10 milliards de yens (environ 63 millions d’euros) au gouvernement japonais pour couvrir d’éventuelles compensations aux anciens fidèles et à leurs familles pour des dons forcés. Cela intervient alors que des préoccupations persistent quant au transfert de ses actifs à l’étranger. Le chef de l’église locale, Tomihiro Tanaka, a exprimé des regrets quant à la demande du gouvernement de dissoudre l’organisation religieuse en raison de ses tactiques agressives de sollicitation de dons, mais a souligné son refus de l’accepter au nom de la liberté religieuse et de l’État de droit. La branche prévoit de constituer un fonds de compensation tout en continuant à traiter les demandes de remboursement des anciens fidèles.
Attaque de missile
Des résidents de Tôkyô se sont précipités pour se mettre à l’abri à l’intérieur d’une gare hier, lors du premier exercice d’évacuation d’attaque par un missile dans la capitale, le Japon s’inquiétant de la menace croissante de la Corée du Nord. L’exercice a eu lieu dans l’arrondissement de Nerima, avec environ 60 participants. Le Japon a organisé plus d’une douzaine de ces exercices à l’échelle nationale cette année, mais il s’agissait du premier à Tôkyô depuis 2018. Cependant, certains résidents étaient opposés à ces exercices, plaidant en faveur du dialogue diplomatique plutôt que de la préparation militaire.