Dans la revue du presse du lundi 24 avril, nous aborderons : l’amélioration des relations commerciales entre le Japon et la Corée du Sud, les résultat des élections législatives en faveur du Parti Libéral Démocrate ainsi que de la Pride à Tôkyô.
Apaiser les tensions
En 2019, le Japon et la Corée du Sud se sont mutuellement retirés de leurs listes blanches suite aux tensions concernant le dédommagement des travailleurs forcés sud-coréens par les entreprises japonaises. Ces listes blanches permettent, entre autres, un traitement préférentiel dans le secteur du commerce. Par exemple, un envoi express en cinq jours au lieu de quinze des marchandises en provenance du Japon vers Corée du Sud. Les deux pays semblent être sur la bonne voie pour apaiser les tensions qui entourent leurs relations, après une promesse de l’indemnisation des travailleurs forcés par le gouvernement sud-coréen. S’ajoute à cela, l’annonce faite ce lundi par le ministère du Commerce sud-coréen sur un retour mutuel dans les listes blanches dans le but d’améliorer les relations entre le Japon et la Corée du Sud.
Élections législatives
Ce week-end se sont tenues les élections législatives partielles dont les résultats ont permis de garantir au Parti Libéral Démocrate (PLD), dont Fumio Kishida est à la tête, 4 sièges sur 5 au parlement. Le PLD a recueilli une majorité dans les départements de Yamaguchi, de Chiba ainsi que de Oita. Cette nouvelle permet de rassurer les membres du gouvernement car elle fait taire les rumeurs sur une probable dissolution de la Chambre des Représentants par le Premier ministre. Mais aussi, elle permet de réfuter les prévisions du PLD faites à la suite des élections législatives de juillet 2022 qui annonçaient que le parti ne pourrait conserver que 3 sièges au parlement. C’est enfin une victoire pour Fumio Kishida qui avait vu sa côte de popularité chuter dans le courant de 2022.
Pride à Tôkyô
Ce dimanche, ce sont des drapeaux aux couleurs de l’arc-en-ciel et des foules en joie qui se sont regroupés pour la parade de la Tôkyô Rainbow Pride. À l’occasion de la parade, ce sont environ 10 000 personnes et membres de la communauté LGBTQ+ qui sont venu célébrer l’avancée du pays concernant la reconnaissance de leurs droits. Néanmoins, un sujet récurrent est au centre de la parade : la reconnaissance du mariage pour tous. Alors que le Japon va accueillir le G7 d’ici le mois prochain, il se présente comme le seul pays membre a ne pas reconnaitre le mariage pour tous. Masako Mori, ministre de la Justice et conseillère de Fumio Kishida sur les sujets des droits des LGBTQ+ s’est elle aussi rendu à la parade mais n’a pas mentionné le sujet du mariage pour tous.