Dans la revue de presse de ce mardi 13 août, nous aborderons : le bilan de la situation houleuse entre la Corée du Sud et le Japon, puis le lancement d’une application pour repérer les enfants maltraités, et enfin la possibilité de rejeter de l’eau radioactive de Fukushima dans le Pacifique.
Des tensions toujours plus virulentes
Tout a commencé quand des entreprises japonaises ont refusé de payer à la Corée du Sud des compensations pour le travail forcé des Sud-coréens pendant la Seconde guerre mondiale. S’ensuivit une escalade des confrontations : le Japon a retiré la Corée du Sud de sa liste blanche, et cette dernière vient de lui rendre la pareille. Il y a également quelques manifestants coréens qui détruisent des produits japonais dans la rue et en boycottent l’achat. Il y a aussi des dérives, comme un politicien traité de « collabo » pour être allé dans un restaurant japonais.
Une intelligence artificielle pour sauver des enfants
Suite à l’important nombre de décès d’enfants violentés, une application équipée d’une intelligence artificielle est en cours de test, sur 8 mois, pour prévenir ces tragédies. Des informations seront recueillies sur une tablette : âge de l’enfant et des membres de sa famille, et fréquence des marques ou blessures constatées. L’IA calcule un diagnostic, puis une équipe du centre de consultation pour enfants décide ou non de placer l’enfant. Il y aura des améliorations comme la possibilité de déterminer si les blessures sont dues à de la maltraitance ou non avec des photos.
Un danger pour le Pacifique
Le Japon dispose de près d’un milliard de tonnes d’eau radioactive de Fukushima dans des réservoirs. Une des solutions envisagées pour s’en séparer serait de rejeter petit à petit cette eau dans le Pacifique car, pour certains experts, l’océan serait capable de diluer le tritium qui la pollue. Cette potentielle décision est amplement disputée à l’échelle mondiale mais surtout en Corée du Sud. Le pays voisin de l’Archipel considère cette solution comme dangereuse puisque cette eau polluée est estimée encore radioactive pour une douzaine d’années.