Dans la revue de presse du jeudi 12 octobre, nous aborderons : la décision attendue concernant l’Église de l’Unification, les difficultés de recrutement pour les Forces d’autodéfense, ainsi que la lutte contre les allergies au pollen.
Église de l’unification
Le gouvernement a décidé de demander une ordonnance de la cour pour retirer le statut de corporation religieuse à l’Église de l’Unification, à la suite d’une enquête d’un an sur ce groupe controversé pour ses pratiques malveillantes. Si la cour émet l’ordonnance demandée, l’Église de l’Unification perdrait ses avantages fiscaux en tant que corporation religieuse, bien qu’elle puisse continuer à opérer au Japon. L’enquête a été déclenchée en partie par l’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzô Abe, apparement lié au groupe. Le gouvernement espère ainsi regagner la confiance du public en prenant une position ferme contre ce groupe qualifié de culte par ses détracteurs.
Difficultés de recrutement
Lors d’une récente journée portes ouvertes dans une base militaire japonaise près de Tôkyô, malgré les jeux et les collations, le stand de recrutement des Forces d’autodéfense était désert. Le Japon a considérablement augmenté ses dépenses de défense en raison de l’affirmation croissante de la Chine et des tests fréquents de missiles par la Corée du Nord. Cependant, un rapport d’experts a souligné un « risque extrêmement élevé » de faiblesse des forces armées en raison du manque de personnel. Outre des questions démographiques, des problèmes de morale, de faibles salaires et de manque d’ambition semblent dissuader les recrues. Les allégations de harcèlement sexuel ont également nui au recrutement de femmes.
Lutte contre les allergies
Le Japon a élaboré un ensemble de mesures pour lutter contre le rhume des foins causé par les cyprès et les cèdres, avec pour objectif d’accélérer leur réduction et de les remplacer par des variétés produisant moins de pollen. Le gouvernement prévoit de se concentrer d’abord sur les régions entourant les grandes villes telles que Tôkyô et Ôsaka, en réduisant de 70 000 hectares de forêt par an au cours des dix prochaines années, un chiffre supérieur au taux actuel de 50 000 hectares par an. Le plan inclut également l’introduction de machines pour abattre les arbres de manière plus efficace et d’autres initiatives visant à gérer le problème des allergies au pollen, qui touchent plus de 40% de la population. Il prévoit ainsi de réduire la superficie totale couverte par ces essences d’environ 20% sur 10 ans.