Dans la revue de presse du lundi 5 février, nous aborderons : Fumio Kishida et le PLD pas à la fête, les enseignants malmenés, ainsi que l’élimination du Japon.
Soutien en berne
La cote de popularité du cabinet du Premier ministre Fumio Kishida a chuté à 24,5%, proche de son niveau le plus bas (22,3% en décembre dernier), suite à la grogne concernant la réponse au scandale de fonds politiques du Parti Libéral-Démocrate (PLD). Une grande majorité des sondés critique en effet la gestion des fonds non déclarés et l’absence de charges criminelles contre les dirigeants des factions incriminées. Les propositions de réforme du PLD ne semblent également pas convaincre l’opinion publique. Le principal parti d’opposition, le Parti démocrate constitutionnel, ne bénéficie, quant à lui, que d’un taux de soutien de 9%.
Santé mentale
En 2022, le Japon a enregistré un nombre record de 6 539 enseignants du public en congé pour maladie mentale, soit une hausse de 642 par rapport à l’année précédente. Cette augmentation, représentant 0,71% de l’ensemble des enseignants, est attribuée à la charge de travail accrue due à la pandémie de COVID-19 et aux plaintes croissantes des parents. Face à cette situation et à une pénurie d’enseignants, le ministère de l’Éducation envisage des réformes pour réduire la charge de travail. Par ailleurs, 242 enseignants ont été sanctionnés pour violences sexuelles, et 397 pour châtiments corporels, marquant une inversion de tendance à la baisse.
Élimination du Japon
L’Iran a éliminé le Japon avec une victoire 2-1 en quart de finale de la Coupe d’Asie des Nations. C’est le capitaine iranien Alireza Jahanbakhsh qui a donné la victoire aux siens grâce à un penalty dans les arrêts de jeu. Alors que les deux équipes étaient à un partout, le défenseur Ko Itakura rate un dégagement à la 94e minutes et fait trébucher un attaquant iranien dans la surface en tentant de rattraper son erreur. Hajime Moriyasu, le sélectionneur japonais, a fait part de sa déception face à ce résultat qui risque de lui attirer de vives critiques à son retour. En effet, le Japon, déjà quatre fois vainqueur de cette compétition, figurait parmi les favoris.