Dans la revue de presse du lundi 5 juillet, nous aborderons : la coulée de boue qui a touché la ville d’Atami, les élections locales de Tôkyô et le nombre de femmes à des postes de direction au Japon.
Atami sous les eaux et la boue
Ce week-end, la station balnéaire d’Atami située dans le département de Shizuoka au centre du pays, a été touchée par des pluies diluviennes entrainant une coulée de boue dans la zone urbanisée. Dans la ville, 313 mm d’eau sont tombés en juste 48 heures contre 242 mm en temps normal. Actuellement 2 personnes ont été retrouvées mortes et 20 sont portées disparues, et le bilan devrait encore évolué. Les recherches sont encore en cours et l’armée a été appelée en renfort.
Échec pour la majorité
En marge des catastrophes naturelles, se tenait, à Tôkyô, l’élection de l’assemblée métropolitaine de la ville. La coalition politique entre le Komeito et le Parti Libéral Démocrate a reçu un coup dur de la part des électeurs. Ils n’ont, en effet, pas réussi à avoir une majorité à l’assemblée. Un revers pour la coalition du Premier ministre qui « paie » pour sa gestion de la crise sanitaire et des Jeux Olympiques. Un résultat qui pourrait avoir des conséquences sur l’élection générale, notamment car il traduit une perte de confiance des électeurs envers le gouvernement.
Femmes aux postes à responsabilités
Une étude a montré que les femmes occupaient seulement 5.9% des postes de direction dans les agences gouvernementales japonaises, soulignant le retard dans l’égalité femme-homme. Ce chiffre n’a augmenté que de 0.6% en un an, alors que le gouvernement avait prévu un total de 7%. Sur les 18 ministères, 7 n’ont pas atteint les objectifs. Le gouvernement a réitéré sa volonté que 10% des postes de direction soient occupés par des femmes d’ici 2025. Un objectif qui parait difficile à atteindre actuellement, sans plus de mesure.