Dans la revue de presse de ce lundi 7 septembre, nous aborderons : Le coronavirus en recul à Tôkyô mais qui reste présent dans le pays, le bilan important du puissant typhon Haishen, et enfin le prêt historique octroyé à Nissan par le gouvernement japonais.
Coronavirus présent mais en baisse
Alors que l’on annonçait 451 nouveaux cas de coronavirus sur l’ensemble du territoire japonais hier, et 8 décès supplémentaires amenant le nombre de personnes ayant succombé à la maladie à 1 382, Tôkyô a relevé seulement 77 infectés ce lundi. Cela faisait depuis le 24 août que le nombre de malades journaliers du covid-19 n’était pas descendu en dessous de 100 personnes. Les testés positifs d’aujourd’hui sont d’âge varié, incluant 3 enfants ayant moins de 10 ans. Il y a 24 patients hospitalisés dans un état grave à Tôkyô, ce qui est 3 de moins qu’hier.
Lourd bilan pour le typhon Haishen
Le puissant typhon Haishen a fait 2 morts et plus de 100 blessés au Japon. Il aurait également provoqué des pannes massives perturbant fortement les transports et réseaux autoroutiers. Les réseaux téléphoniques ont également subi de fortes perturbations. Les blessés seraient principalement des habitants de la région de Kyûshû, au sud du pays, mais également de les régions du Kansai et de Chûgoku à l’ouest du pays. Près de 23 000 personnes dans 11 départements ont dû trouver refuge et environ 475 000 habitations auraient subi des coupures de courant à Kyûshû. Il y a également 4 personnes portées disparues dans un glissement de terrain survenu dans le village de Shiiba dans le département de Miyazaki. Le bureau de leur compagnie se serait effondré. Le typhon se déplace actuellement en direction de la Corée.
Prêt historique à Nissan
Suite à la crise chez Nissan, le gouvernement japonais a garanti 130 milliards de yens ( environ 1 milliard d’euros) sur 180 milliards de yens en prêts à la société. Il s’agit de l’une plus importantes attributions jamais données au Japon. La compagnie aurait sollicité en amont le programme d’urgence gouvernemental visant à aider les entreprises en grande difficulté et pleinement touchées par la crise pandémique. Si Nissan ne parvient pas à rembourser la somme qui lui est accordée, l’argent des contribuables sera probablement nécessaire pour couvrir la dette. La banque du développement du Japon est affiliée au gouvernement de manière à générer des prêts.