Dans la revue de presse du mardi 23 avril, nous aborderons le crash tragique de deux hélicoptères de la Force d’autodéfense maritime japonaise, les dernières évaluations de l’AIEA sur le rejet d’eau radioactive à Fukushima, et la visite des responsables japonais au sanctuaire Yasukuni.
Crash d’hélicoptères au large du Japon
Suite à la collision de deux hélicoptères de la Force d’autodéfense maritime du Japon lors d’un exercice dans le Pacifique, sept membres d’équipage sont portés disparus et un est confirmé décédé. Les recherches, menées avec le soutien des États-Unis, se concentrent sur une zone située au large des îles Izu, au sud de Tôkyô. Les enregistreurs de vol récupérés n’ont pas révélé de problèmes techniques, mais il est noté que les hélicoptères n’étaient pas connectés à un système d’échange d’informations qui aurait pu prévenir la collision. Cet accident intervient dans un contexte de tensions croissantes en mer de Chine orientale. Les autorités japonaises font face à des défis majeurs pour retrouver les hélicoptères, compte tenu de la profondeur des eaux dans lesquelles ils se trouvent.
Révision sur la qualité de l’eau à Fukushima
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a entamé sa deuxième évaluation des opérations de rejet dans la mer d’eau traitée contenant du tritium provenant de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima. La mission comprend une inspection sur place de la centrale de Fukushima Daiichi, des discussions avec les autorités japonaises et TEPCO, et des échanges avec l’Autorité de régulation nucléaire du pays. Les experts de l’AIEA, provenant de plusieurs pays, vérifient que le rejet respecte les normes internationales de sécurité. Les données des rejets précédents ont montré que la concentration de tritium dans l’eau était bien en deçà des limites réglementaires.
Visite du sanctuaire Yasukuni
La ministre de la sécurité économique, Sanae Takaichi, a visité le sanctuaire Yasukuni à Tôkyô lors de son festival de printemps de trois jours. Elle a exprimé sa gratitude envers les âmes des morts pour leur politique nationale. Environ 90 législateurs, dont certains hauts responsables du Parti Libéral-Démocrate au pouvoir, ont également rendu visite au sanctuaire. Le Yasukuni, considéré comme un symbole du militarisme passé du Japon, a souvent été source de friction diplomatique avec la Chine et la Corée du Sud.