Cendres est un film documentaire qui suit Akiko Gaisseau à travers le deuil de sa mère, Kyoko Kosaka Gaisseau. Cela lui donne l’occasion de partir sur les traces de cette mère actrice peu présente et de la découvrir.
Le film nous plonge dans leur histoire en s’appuyant sur trois supports. Une grande partie est filmée par les réalisateurs, qui ont suivi le retour de Akiko au Japon puis dans sa famille et enfin chez elle, accompagnée de l’urne funéraire qu’elle était partie chercher en France. Des images d’archives viennent aussi ponctuer le film à l’occasion. Enfin, il y a des lectures du journal intime de la mère, Kyoko, qui livre des pensées qu’elles n’avait jamais partagées avec sa fille.
Le charme de ce film français réside dans le multiculturalisme, à l’image d’Akiko qui n’est ni vraiment française, ni vraiment japonaise. Filmé par deux Français principalement dans une famille japonaise, le film ne propose cependant qu’une version originale sous-titrée. La question de l’identité est également présente sur différents plans : la nationalité, la filiation, l’identité…
J’ai personnellement été conquise par ce documentaire. Akiko Gaisseau est très touchante en détective à la recherche d’informations sur sa mère. La distance prise par la caméra est juste pour se sentir proche des participants, tout en leur laissant leur intimité. C’est un film qui ne laisse pas indifférent.
Cendres a été diffusé à l’occasion de nombreux festivals dans le monde et est disponible en DVD.